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#En cours d’écriture

🖋Ecriture, Mes avancées – Saga L’Ultime Gardienne T1🖋

#Hashtag(s) : #En cours d'écriture

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L’Ultime Gardienne T1. De l’attirance à l’espérance

“Lorsque le destin d’êtres exceptionnels se trouve mêler, les graines d’un nouvel espoir pourraient être parsemées”

Le premier tome de ma Saga est enfin dans une version aboutie. Il nécessitera une dernière réécriture, mais elle se fera lorsque j’aurai suffisamment avancé dans les tomes suivants. Pour l’instant, 6 volumes sont prévus.

Trois années, c’est le temps que ce premier bébé m’aura demandé. Oui, c’est mon tout premier abouti 🤭. Je me suis lancée pour la première fois dans l’écriture durant l’été 2021 avec cette histoire qui me trottait dans la tête depuis tant d’années. J’ai osé franchir le pas et poser les mots pour démarrer cette superbe aventure qu’est l’écriture 💖.

Un Teaser pour découvrir le 1er tome qui, je l’espère, saura donné envie. Désormais, il est temps de se mettre dans l’écriture du second tome 😊.

J’en dévoilerai plus sur l’univers de ma Saga – Hélaeryon – dans d’autres publications. Cet univers est très vaste et peuplé de nombreuses créature. Il sera probablement amené soit à évoluer, soit à voir peut-être naître d’autres histoires en plus de cette saga (rien n’est encore décidé 😉).

A très vite 🥰

🌹 Poésie – Orion et Séléné 🌹

#Hashtag(s) : #En cours d'écriture

Orion et Séléné

Orion est un puissant enfant du jour,
Le soleil guide ses pas, toujours.
Dans sa lumière, il puise toute sa force,
Avec son déclin, son sommeil s’amorce.

Séléné est une douce fille de la nuit,
Qui évolue à l’ombre de celle-ci.
Sous la lumière lunaire, elle s’épanouit,
Et s’endort lorsque la nuit s’évanouit.

L’un après l’autre, ils doivent évoluer,
Sans jamais pouvoir se parler, se saluer.
Tout comme jour et nuit s’enchaînent,
Leurs éveils solitaires s’alternent.

Côte à côte, ils ne peuvent se tenir,
Condamnés à voir l’être aimé dormir.
Si longtemps, ils se sont ainsi observés,
De la douleur, ils n’ont pu se préserver.

Le sommeil de l’âme sœur,
A fini par briser leur cœur.
De ne pouvoir jamais s’unir,
Ils ont commencé à dépérir.

Ne pouvant abandonner les amoureux,
Gaïa leur a offert deux moments précieux,
Deux magnifiques météores lumineux,
Où jour et nuit se côtoient parmi les cieux.

Le temps que chacun laisse place au suivant,
Les amoureux peuvent enfin se sentir vivants,
Éveillés, ensembles, durant ces deux instants,
L’aube et le crépuscule deviennent leur temps.

L’un s’éveillant avent que l’autre ne s’endorme,
Leur permettant enfin de découvrir les formes,
De l’âme sœur tant aimée et si longtemps désirée,
De pouvoir enfin caresser et serrer l’être tant admiré.

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Erreur 1073 – Tropes et Présentation

#Hashtag(s) : #En cours d'écriture , #Autre

Cher lecteur, aujourd’hui, j’ai décidé de te parler de ma dystopie YA disponible sur mon Wattpad : May_Pik, j’ai nommé : Erreur 1073.

Erreur 1073 est une dystopie avec pour thématiques principales, la quête de bonheur et de liberté et la lutte contre le système de castes.

Dans ce roman, les êtres humains sont divisés en castes selon leurs habilités définies à la naissance. Par exemple, une personne née avec un bon taux de fertilité et une bonne empathie sera un reproducteur. Nous allons alors suivre la jeune Valentine, unique reproductrice de son école depuis toujours. Elle est donc solitaire et renfermée, mais va pour la première fois de sa vie susciter l’intérêt d’un de ses camarades de classe, Marcus, un bureaucrate. Ils vont tous les deux découvrir qu’ils sont des anomalies souvent éliminées par le gouvernement et quittent leur Cassis natale pour se lancer à la recherche des Data Center détenant la mémoire de l’humanité. Valentine et Marcus vont alors faire de nombreuses découvertes concernant les anomalies jusqu’à arriver aux abords de Paris où se situent les Data Center. Cependant, tout ne se passe pas comme prévu et ce qui rimait avec belles rencontres va alors rimer avec Enfer sur Terre.

Je ne t’en dis pas plus afin de ne pas te spoiler. Si tu as envie de lire Erreur 1073, rendez-vous sur mon Wattpad : May_Pik !

À très bientôt !

Love, 

May.

 

Chapitre 1 : Lueurs d’albâtre

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« Il n’y a pas de maître des runes. Seulement des porteurs, et des survivants. »

Fragment de litanie oubliée

~~~

| Nerhaël, port occidental |

Le port de Nerhaël s’éveillait doucement sous une lumière pâle. Les premières voiles s’étaient détachées de l’horizon, glissant sur les eaux d’encre comme des fantômes matinaux. Pearl avançait sans but précis, sa cape rabattue contre le vent humide. Les pavés luisants reflétaient les lanternes encore suspendues aux auberges fermées, et une odeur mêlée de sel, de poisson et de bois brûlé flottait dans l’air.

Elle avait quitté la taverne avant l’aube, sans prévenir Fiona ni Marcus. Par besoin de silence, ou pour fuir les questions qu’elle sentait venir. Dans sa paume, la rune gravée vibrait doucement d’une lumière d’albâtre, comme un cœur étranger tapi sous la peau. Depuis son dernier songe, elle avait du mal à la faire taire.

Un marchand somnolent faisait rouler des tonneaux vers un entrepôt. Plus loin, deux enfants en haillons jouaient à faire semblant d’être des Porte-rune, traçant des glyphes dans la poussière avec des bâtons de bois.

Elle s’arrêta un instant près de l’un des docks, observant un vieux marin assis sur un tabouret, en train de réparer un filet. Il leva les yeux vers elle.

– Vous cherchez quelqu’un, p’tite flamme ?

Elle sourit à peine. Le surnom n’était pas rare depuis que sa rune s’était illuminée devant les siens. La lumière appelle les regards.

– Non. Juste… je regarde la ville s’éveiller.

Le vieux hocha la tête, comme si c’était une réponse valable. Puis il ajouta, d’un ton tranquille :

– Alors regardez bien. Y’aura pas toujours des matins calmes, ici.

Elle le fixa un instant, cherchant une note d’ironie, mais il s’était déjà replongé dans son ouvrage.

Une cloche sonna depuis la tour des Arpenteurs. L’heure du relais. Les patrouilles allaient changer. Elle y retrouverait sans doute Marcus, raide comme un bâton, à faire ses tours sans sourire. Un devoir, disait-il. Comme si le monde tenait debout par la seule volonté de ceux qui gardaient la ligne.

Pearl hésita. Ses pas la menèrent plus loin, vers les ruelles étroites bordées d’étals de fruits étranges, de potions marines et de charmes à demi-légaux. Des voix de vendeurs commençaient à jaillir, mêlées aux cris des goélands. Une jeune femme chantait dans une langue oubliée, accompagnée d’un instrument à cordes dissonant.

Et tout semblait paisible.

Les rues de Nerhaël s’étiraient dans un calme matinal presque trop parfait. Pearl longeait les quais, la tête légèrement penchée, le regard pris entre les voiles amarrées et les ombres des mâts qui s’étiraient sur les dalles. La ville n’était pas encore tout à fait éveillée. Juste un peu bruissante, comme si elle murmurait dans son sommeil.

Elle s’arrêta brièvement en apercevant ce navire sans nom, niché à l’écart, voile noire repliée, étrangement silencieux. Une marque gravée sur la proue, un cercle fendu, attira son œil.

Un souffle glacé effleura sa nuque. Elle fronça les sourcils.
Encore…

Mais elle secoua la tête.
Non. Pas maintenant. Pas toujours. Arrête de voir le mal partout, Pearl…

Elle détourna les yeux et reprit sa route, forçant son esprit à ne pas s’y attarder. Elle n’était pas en patrouille, pas en mission. Juste une Porte-rune fatiguée, juste une illusion.

Le pavé humide céda la place à des planches grinçantes lorsqu’elle monta le petit escalier menant à la taverne d’Avvallino. À travers les fenêtres, une lueur dorée filtrait déjà, et les sons familiers de casseroles qu’on heurte, de couteaux qu’on affûte et de voix endormies réveillèrent quelque chose en elle.

Un fumet gras de pain grillé, de ragoût d’écrevisses et d’herbes chaudes lui caressa les narines. Une odeur de vie. De foyer.

Son pas se fit plus lent. Une mèche de cheveux lui tomba devant les yeux. Elle ne la repoussa pas. Pour une fois, elle se surprit à ne pas se presser. Elle monta les trois dernières marches comme on rentrerait chez soi.

Elle poussa la porte.

– T’es revenue, toi, lança la voix rocailleuse d’Avvallino derrière son comptoir. J’allais envoyer un filet te chercher.

Il lui adressa un clin d’œil, les mains pleines de farine et le tablier taché de sauce. Dans l’âtre, un feu ronflait doucement. Fiona riait dans la cuisine en se chamaillant avec Rima à propos de la quantité de sel dans la marmite.

Le silence dans son cœur commença à se fissurer. Un coin de ses lèvres s’étira. Pas un sourire plein, non. Mais presque. Son éternel air taciturne faillit se dissiper.

Et alors,
les cloches.

Une. Deux. Trois. Urgentes. Frappées à toute volée depuis la tour du port.
Puis un cri.
Puis d’autres.

Le vacarme des bottes. Des lames. Du bois brisé.

Pearl se retourna vers la porte, son cœur déjà au pas de course.
Sa rune brûla violemment sous sa peau.
Cette fois, sans ambiguïté.

Nerhaël, encore ensommeillée, venait d’être éventrée.

~~~

Les cloches hurlaient, déchirant l’air calme comme un couteau la peau d’un fruit trop mûr.

Pearl resta figée un instant dans l’entrebâillement de la porte, le regard tendu vers l’extérieur, les muscles déjà prêts à bondir. Mais elle ne bougea pas.

Pas tout de suite.

Derrière elle, le silence avait chuté comme un voile de givre.
Avvallino s’était figé, un torchon suspendu dans la main, la vapeur du plat s’évanouissant doucement dans l’air froid. Son regard noir avait perdu toute chaleur.

– Ne fais pas la folle, grommela-t-il, d’un ton plus bas qu’un souffle. T’as pas à…

Il s’interrompit en croisant son regard. Il savait. Il savait qu’elle n’écouterait pas.

Fiona, debout dans l’embrasure de la cuisine, tenait toujours une louche. Ses doigts tremblaient à peine, mais c’était suffisant. À ses côtés, Rima semblait s’être réduite à une ombre, pâle et pétrifiée. Tous leurs regards, anxieux, la suivaient déjà.

Pearl inspira profondément. Une fois. Deux fois.

Puis elle tourna les talons et monta quatre à quatre l’escalier vers la chambre. Ses bottes frappaient le bois comme un glas.

Le coffre de voyage l’attendait au pied du lit, lourd, solide, marqué des routes qu’il avait déjà connues. Elle l’ouvrit d’un coup sec.

À l’intérieur : le gilet de cuir renforcé, la ceinture d’attache, les deux bracers gravés. Son équipement de Porte-rune. Elle les enfila sans un mot, les gestes nets, assurés, presque rituels. Chaque boucle refermait un peu plus la peur sous sa peau.

Dans un compartiment doublé de tissu sombre, reposait l’arme.

Le présent d’Angus.

Une lame droite, longue et élégante, ciselée de runes anciennes. Le métal, clair et profond, luisait doucement même dans l’ombre, comme s’il reflétait une lumière venue d’ailleurs.

Pearl la sortit lentement du fourreau. La lame vibra dans sa main. Et sa propre rune, gravée à la base de sa paume, s’embrasa d’un éclat d’albâtre. L’air sembla se figer un instant autour d’elle.

Elle descendit sans un mot.

Fiona voulut dire quelque chose, mais aucun son ne sortit.
Rima recula d’un pas, comme si la magie qu’elle portait irradiait quelque chose d’incompréhensible.

Avvallino la regarda passer, le poing serré. Les mâchoires nouées de colère contenue.

Mais il ne la retint pas.

La porte claqua derrière elle.

Et Pearl se mit à courir.

Les rues de Nerhaël vibraient du vacarme des cris, du bois qu’on fracassait, du métal contre le métal. Le ciel, encore lavé d’aube, semblait indifférent au carnage. Des silhouettes s’élançaient entre les bâtisses, des portes volaient en éclats, et les premières flammes grimpaient déjà sur une charpente, léchant le bois sec comme des langues affamées.

Au bout d’une allée, près du grand escalier menant aux docks, elle le vit.

Marcus.

Il était debout au milieu des débris, droit comme un menhir, torse nu sous un manteau déchiré. Sa carrure large imposait un calme presque brutal. Des cicatrices anciennes zébraient ses bras, mais c’était son regard qui frappait le plus, un gris profond, comme du silex mouillé. Impitoyable.

La rune de feu sur son poignet brillait d’un éclat féroce, tremblant presque de rage contenue. Des gerbes d’étincelles couraient déjà sur la lame qu’il tenait à deux mains. Un glaive épais, plus lourd que celui de Pearl, taillé pour fendre l’armure autant que les portes.

Quand leurs regards se croisèrent, il hocha simplement la tête.

– T’as pris ton temps, souffla-t-il, sans sourire.

– Je suis là maintenant, répondit Pearl. L’épée haute. Le souffle déjà court.

Un cri perça l’air.

Trois silhouettes en armure de cuir sombre surgirent depuis un escalier adjacent, visages dissimulés sous des foulards noirs. Sur leur tempe gauche, tatoué en rouge, l’emblème de la Fraternité des Brumes.

Ils fondaient déjà sur eux.

~~~

La ville hurlait.

Nerhaël, perle tranquille des côtes occidentales, s’était changée en piège de sang et de flammes.
Les premiers pirates, surgis des ombres, n’étaient plus des silhouettes furtives.
Ils formaient une meute brutale et disciplinée, déferlant depuis les docks comme une vague noire.
Ils bondissaient sur les étals, renversaient les charrettes, pourchassaient les civils sans la moindre hésitation.
Des corps heurtaient le pavé dans des gerbes de sang. Des portes volaient en éclats. Des enfants étaient arrachés à leur sommeil.
Les torches pleuvaient sur les toitures. Les bottes salies de sel et de violence piétinaient les rues.

Un cri aigu déchira l’air.

Pearl, postée à l’angle d’un passage en contrebas, l’aperçut : une femme traînée par les cheveux par deux hommes. Elle se débattait faiblement, le regard fixe de terreur. Non loin, un homme s’était effondré, abattu d’un coup de hache dans le dos alors qu’il tentait de fuir.

Pearl serra la garde de son arme.
– Je la vois, dit-elle à Marcus. On n’a pas le temps.

La Fraternité des Brumes ne pillait pas. Elle anéantissait.

Alors, Pearl et Marcus entrèrent dans la danse.

La lame runique de Pearl traçait dans l’air une courbe d’argent pur. Elle fendit la gorge d’un pirate d’un revers net. Un autre s’élança, elle para, glissa sur sa droite, planta sa lame dans le creux de sa hanche. Il hurla. Elle le fit taire.

À ses côtés, Marcus frappait comme un forgeron enragé.
Sa grande épée de feu décrivait des arcs rouges et dorés. Lorsqu’il frappa un pirate en pleine poitrine, la rune s’embrasa : le choc explosa en une gerbe de flammes, carbonisant les chairs, projetant deux autres assaillants au sol.

– T’as vu le navire ?! lança-t-il entre deux souffles.

– Voile noire. Cercle fendu. Aucun pavillon connu.

– Fraternité des Brumes, affirma Marcus. Ils viennent pas pour l’or. Ils viennent pour nous.

Et soudain. Un rugissement dans l’air.

Un Porte-rune fendit les cieux depuis les toits. Son manteau claquait dans son sillage. Il atterrit sur un groupe d’assaillants dans une explosion de vent tranchant, dispersant les corps comme des feuilles mortes.

Une seconde silhouette surgit : une femme vêtue de cuivre et de lin blanc. Elle ouvrit les bras vers le sol. D’un geste, elle invoqua la terre et des piliers de roche jaillirent pour dresser une barricade entre les civils en fuite et les pirates.

Un troisième Porte-rune apparut à l’angle d’une boutique effondrée. Jeune, le regard vide, les bras levés. Une onde de givre s’étira comme un souffle de mort, gelant les jambes d’une escouade ennemie.
Pearl fondit sur eux, lame au poing, sans ralentir.

La rue entière devint un champ de bataille surnaturel.
Flammes. Gel. Roches. Vent.
Les pouvoirs telluriques se libéraient sans retenue, chaque impact portait la colère d’un monde ancien réveillé.

Mais Pearl n’avait qu’un objectif.

Elle repéra la femme à nouveau, repoussée contre un mur de pierre, les mains en sang, à moitié inconsciente. Un des pirates levait déjà la lame.

– Pas elle, pas aujourd’hui.

Elle bondit, glissa sous une hallebarde, fendit un flanc, esquiva une masse. Le pirate s’était retourné, trop tard. Pearl enfonça sa lame dans sa clavicule, le repoussa d’un coup de genou, trancha la gorge du second.
La femme haletait, les yeux vides de larmes. Pearl lui attrapa le bras.

– Va. Le vieux Puits. Y a des Arpenteurs là-bas.

– M… merci…

Pearl n’attendit pas. Déjà d’autres ennemis arrivaient.

Et alors, il apparut.

Un chef.
Pas un simple pirate. Une montagne.
Six pieds et demi. Nu-torse malgré le froid du matin, le corps peint de glyphes rouges et noirs. Ses bras énormes semblaient gonflés de rage.
Il portait une hache d’abordage dans chaque main.
Ses yeux, jaunes, luisaient comme ceux d’un fauve.

Mais ce n’est pas cela qui fit reculer Pearl.

C’était la rune.

Au centre de son torse, dissimulée sous l’encre noire, une marque pulsait. Obscure. Vivante. Une rune tordue, fendue en son milieu, comme si elle luttait contre son propre porteur. Une rune d’ombre.

– MARCUS ! hurla-t-elle.

Trop tard.
La bête chargeait déjà.

Marcus ne bougea pas. Il planta ses pieds dans la terre noire et rugit à son tour. Sa rune s’embrasa, inondant sa lame d’une lumière incandescente.

Le choc fut titanesque.

Les haches du monstre frappèrent en croix. Marcus para. Un cri d’acier, une gerbe d’étincelles. Il fut repoussé de trois pas, grogna. Il contre-attaqua, fendit l’air, toucha. La hache gauche de l’ennemi vola en éclats.

Mais l’autre frappa Marcus à l’épaule.
Un coup violent, profond.

Le feu jaillit en retour.

Les deux géants se faisaient face.
Ils frappaient. Reculaient. Grognant. Saignant.
Leurs lames hurlaient des siècles de haine.
Et la rune noire du chef, elle guérissait ses plaies à vue d’œil. Comme si l’ombre buvait la douleur.

Pearl tenta de s’approcher.

Mais une salve ennemie la coupa net : six pirates fonçaient droit sur elle.
Elle jura, reprit sa garde, et se jeta dans la mêlée.

~~~

PROLOGUE

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|Fragment scellé des Chroniques du Silencieux. Consigné dans les fondations closes de Letharielle. L’auteur n’a jamais reparu|

 

« Ils croient encore que le sol leur appartient.
Ils foulent les pierres mortes, ignorants du prix déjà payé, aveugles aux failles qui soupirent sous leurs pas.

Il fut un temps où les cités s’élevaient haut, fières, éclatantes, où la mer s’étendait, profonde et grise, jusqu’aux confins oubliés.
Mais l’avidité creuse plus profond que les racines, et le pouvoir dévore plus sûrement que le feu.

Ceux d’avant ont brisé la chair du monde. Ils ont sondé les lignes telluriques, cherché à tordre les fondations mêmes du continent, persuadés d’en extraire un savoir plus vaste que leur propre chair.
Mais ce qui sommeille sous la pierre ne se laisse ni nommer, ni dominer.

Quand ils sont tombés, la terre s’est ouverte, le ciel s’est assombri, et la mer elle-même a fui.
Le sel s’est déposé comme une plaie blanche sur les cendres encore chaudes, et là où s’étendaient les eaux, le désert s’est refermé.

Les cités d’avant sont devenues poussière, avalées par la brume et l’oubli.
Les cartes se sont effacées, les noms se sont tus.

Quelques enclaves s’accrochent encore aux cicatrices du monde, bâties sur le mensonge et la peur.
Letharielle, dressée sur les failles comme un funeste mirage.
Nerhaël, rongée par le vent salé, les os blanchis et les songes brisés.
La Fourche du Sel, carrefour fragile, où même la poussière murmure à qui sait écouter.

Ils l’appellent Haute Assemblée, comme s’il restait quelque chose à gouverner.
Les Sept se dressent, silhouettes figées, prétendant maintenir l’équilibre, mais même leurs voix se perdent dans les fractures du sol.

Les porteurs brandissent leurs Runes, gravées dans la chair, brûlées dans la pierre, ignorant qu’à chaque trait tracé, c’est un peu plus de mémoire ancienne qui saigne.

Ce qui dort en dessous n’a pas pardonné.
Et le monde, fissuré, se souvient mieux que les hommes. »

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|Fragment des Chroniques du Silencieux — Récit tardif, transcrit dans l’ombre des conclaves interdits|

« Ceux d’en haut détournent le regard, croyant que le danger viendra du ciel ou des plaines mortes.
Ils ignorent encore ce que les montagnes du Sud renferment sous leur croûte craquelée.

Le sel ne s’y dépose pas. Le vent y meurt avant d’atteindre les cimes. Même les porteurs y craignent leurs propres traces.
Ce n’est pas la pierre seule qui y sommeille, mais les restes d’un serment oublié, scellé avant la chute des anciens.

Dans les cavernes effondrées, sous les falaises pelées, rampent des souvenirs plus anciens que la Haute Assemblée.
Certains racontent que les lignes telluriques s’y brisent comme du verre sous la paume d’un traître.
D’autres parlent d’une faille béante, trop profonde pour être mesurée, là où le monde se plie sur lui-même.
Mais tous se taisent quand la nuit tombe, car c’est là que flotte le Vell-Naüth.

On croit le ciel vide, on le croit immobile.
Pourtant, son ombre revient toujours, traînée noire suspendue dans les hauteurs, vêtement déchiré d’un deuil ancien.

Le Vell-Naüth ne parle pas.
Il ne frappe pas.
Mais il veille, immuable, patrouille d’un autre âge, traçant dans l’air froid un avertissement que seuls les porteurs endormis perçoivent encore.

Ce que l’on cache sous les montagnes, ce que l’on oublie dans les abîmes, il l’observe sans relâche.
Il compte les jours.
Il attend les failles.
Il n’y a pas de paix, tant que son ombre rôde. »

~~~

Terre de Cendre

#Hashtag(s) : #En cours d'écriture

Dans les terres fracturées de la Haute Assemblée, les Porte-rune sont les derniers à canaliser les lignes telluriques. Ils parlent à la pierre, à la cendre, au feu et parfois, à ce qui dort sous la surface.

Ici, la magie n’est ni douce, ni brillante.

Elle marque, consume, exige.
Elle lie les vivants aux secrets oubliés du sol.
Et parmi ceux qui la manient, Pearl n’a jamais cherché la lumière. Elle la porte malgré elle.

Ancienne orpheline devenue Arpenteur Blanc, Pearl patrouille les routes entre falaises, forêts et ports, là où le Conseil des Sept étend son autorité fragile. Sa rune luit d’un éclat doré, un don qu’elle ne comprend pas, une menace pour certains.

Lorsque les voix se mêlent aux songes, lorsque les morts chuchotent des noms interdits, Pearl comprend qu’elle n’est pas seulement porteuse d’une rune ancestrale. Elle est la clef d’un monde qui s’effondre.

Magie, trahison, fuite, amour et chute.

Bienvenue dans un univers où chaque mot brûle, et où les cendres ne sont jamais tout à fait froides.

La Fiancée Disparue – Tropes et Présentation

#Hashtag(s) : #En cours d'écriture , #Autre

Cher lecteur, aujourd’hui, j’ai décidé de te parler d’un des premiers livres que j’ai écrits, j’ai nommé : La Fiancée Disparue.

La Fiancée Disparue est une novella de romantasy divisée en deux parties : La Fiancée Disparue et Le Royaume Maudit. 

Les thématiques principales de cette novella sont l’amour interdit, la disparition et la trahison, la quête de soi et de bonheur, et la lutte pour les droits des personnes membres de la communauté LGBTQIA+. 

Dans la première partie intitulée La Fiancée Disparue, tu pourras enquêter sur la disparition d’Éléonore, fiancée du dauphin de France, tandis que dans la seconde partie, j’approfondis la relation d’Éléonore avec Séraphina, son amie d’enfance et petite amie. Je ne te donne pas plus d’éléments concernant cette novella volontairement, car elle est riche et je ne veux pas te spoiler, mais ce que je peux te dire c’est qu’il y a une alternance de points de vue très immersive, avec des lettres, des extraits de journaux, de journal d’intime…

La Fiancée Disparue est disponible sur mon Wattpad : May_Pik. N’hésite pas à y faire un tour et me donner ton avis !

À très bientôt,

Love,

May.

Dangerous Love ( sur wattpad : lien de l’histoire : https://www.wattpad.com/story/392983066-dangerous-love-tome-1 )

#Hashtag(s) : #En cours d'écriture

CE N’ÉTAIT PAS PRÉVU

7 h 30. House of Windsiar Nestor

Emma

Les yeux grands ouverts pointant vers le plafond, j’essaie d’assimiler mes souvenirs d’hier soir. Tout est dans le désordre dans ma tête, les événements de la veille sont en pagaille. Je suis restée allongée sur le lit durant encore cinq minutes de plus, avant de me lever discrètement. Je ne dois surtout pas le réveiller, sinon la situation risque de devenir encore plus gênante.

J’aperçois ma robe parterre, elle est complètement bousillée, impossible à porter. Je retrouve mes sous-vêtements getter dans un coin, je les prends puis les mets, même si cela me dégoûte. Sérieusement, qui porte ses sous-vêtements déjà utilisés ? Eh bien, moi, je viens de le faire et je n’en suis pas fière. J’avance jusqu’au placard qui se trouve juste en face du lit. Je l’ouvre puis prends un pull. C’est pour compenser ma robe qu’il a détruite. Après avoir mis le pull, je marche doucement jusqu’à la porte, mes escarpins en main. J’ouvre la porte de la chambre discrètement et sort, puis la referme derrière moi avec la plus grande discrétion possible.

Bon, maintenant, il ne reste plus qu’à rentrer chez moi. Soudain, une porte s’ouvre, une petite fille en sort, la pièce juste en face de moi. Des cheveux d’un noir corbeau couvrent sa tête, elle possède les mêmes yeux gris que son père. Son regard, posé sur moi, commence à me mettre mal à l’aise. Je finis par briser le silence.

– Salut, tu t’appelles comment ?

Eh bah Emma, tu ne sais plus comment faire une conversation ou quoi ?

Ouais, je sais que j’aurais dû dire autre chose, mais c’étaient les seuls mots qui m’aient traversé l’esprit.

– Bonjour, je m’appelle Leonora, toi ?

Ouf ! Elle m’a répondue. Bon, à présent, il faut poursuivre la conversation.

– Moi, je m’appelle Emma, je suis une amie à ton papa.

– Ah, d’accord, papa dort ?

– Oui.

Elle fronce les sourcils, une moue boudeuse se dessine sur son visage.

– Il avait promis de me faire des crêpes !

Oh. À cause de moi, elle n’aura pas ces crêpes ce matin. Devrais-je aller réveiller son père ? Non, je ne peux pas. Si, j’ai bien dit, si je le fais, il faudrait que je lui adresse la parole et je suis sûre et certaine que nous serons tous les deux mal à l’aise.

– Je peux te les faire à sa place si tu veux.

– Faire quoi ?

– Faire les crêpes.

Un grand sourire apparaît sur son joli visage. J’ai bien fait de le lui proposer, avec son sourire, elle ferait craquer n’importe qui.

– C’est vrai ? Tu vas vraiment me les faire ?

– Mais oui, montre-moi où est la cuisine pour que je te les fasse rapidement.

– D’accord, répondit-elle, l’air ravie.

Elle prend ma main dans la sienne puis se met à marcher vers les escaliers. Je la suis sans rien dire d’autre, non pas que je ne veuille pas parler, mais plutôt parce que la voir marcher avec cet enthousiasme me plait bien. Arrivé dans la cuisine, je remarque que tout est nouveau. C’est magnifique, les quittes de cuisine sont un mélange entre un style anglais et américain, cela rend la cuisine encore plus sophistiquée.

– Aller, je vais te faire les meilleures crêpes du monde !

Dis-je avec un grand sourire, ce qui la fit rire.

Je commence par préparer la pâte et la mets au frigo, puis je prépare une crème fouettée. Vous devez sûrement vous demander pourquoi je fais ça ? Eh bien, vous comprendrez à la fin. Ouais, je suis une vraie petite cachottière.

Quelques minutes plus tard, je sors la pâte du frigo, puis commence à faire cuire les crêpes. Après avoir fini de les préparer, je prends de la crème et dessine un smiley avec un grand sourire et le pose devant Leonora. J’ajoute des fraises pour faire les yeux. Leo me lance un regard puis à la crêpe avant d’éclater de rire. Ce qui a pour effet de me faire sourire.

– Voilà les meilleures crêpes du monde.

– Waouh, c’est magnifique !

Elle prend la crêpe dans ses mains et commence à la déguster. Et la chose que je voulais le plus réapparaît sur son visage, le sourire le plus radieux qui puisse exister dans le monde. En plus, avec ses deux petites fossettes qui apparaissent sur ses joues, ça la rend encore plus mignonne.

– C’est super bon, Emma !

– Je suis ravie que cela te plaise. Il est temps pour moi de rentrer, Leonora. Quand ton père se réveillera, dis-lui que j’ai adoré la nuit dernière et que je lui ai pris son pull.

– Tu peux m’appeler Leo, si tu veux. Pourquoi est-ce que tu dois partir, on est bien comme ça ?

Je prends un ton léger pour lui répondre, sans trop en dire non plus.

– Si je reste trop longtemps ici, ma famille va s’inquiéter pour moi.

– Est-ce que tu reviendras nous rendre visite ?

J’ai envie de lui dire oui, mais soyons honnêtes, je ne reviendrai jamais ici. Peut-être qu’on se croisera un jour, mais ce n’est certainement pas pour tout de suite et je ne veux surtout pas lui donner des faux espoirs.

– Je ne sais pas, Leo.

– Je vois, dit-elle avec une expression boudeuse sur le visage. Toi et mon père, vous êtes en couple, non ?

Holà, là, je ne m’y attendais pas. Avec ce visage tout mignon, je ne pensais pas qu’elle me poserait une question pareil.

– Euh, ton père et moi, on n’est pas en couple.

Je suis désolée, Leo, mais je ne suis ni en couple avec ton père et ne pense pas pouvoir revenir ici. J’ai juste couché avec lui, rien de plus.

Je descends du tabouret, puis prends mon sac avant de contourner la table et de venir déposer un bisou sur la joue de Leo. Je lui dis au revoir et part, en retenant une folle envie de revenir et de la serrer dans mes bras.

Quand je suis enfin en dehors de la propriété, j’appelle un taxi. Oui, j’ai bien dit propriété. Je ne sais pas comment l’expliquer, mais cela ressemble à un manoir au temps de la première reine Élisabeth. La cour devant est magnifique, comme s’il y avait quelqu’un qui vient s’en occuper tous les mois.

J’ai couché avec qui, au juste ?

8 H 45. HOUSE OF BRAY

À mon arrivée à la maison, je me dirige directement vers ma chambre. Je ne veux absolument pas adresser la parole à ma mère, ni même la croiser. La question ne se pose pas trop, avoir 20 ans et vivre chez ses parents n’est pas facile. Car ils veulent toujours contrôler votre vie. Et moi, je veux de la liberté, qu’on me laisse faire mes propres choix, même si c’est de la merde après.

J’ouvre la porte de ma chambre, avant d’entrer, j’entends la voix de ma mère m’interpeller, comme si elle avait attendu mon retour depuis ce matin. Dois-je me retourner et l’écouter me sermonner comme si j’étais une gamine au lycée qui est rentrée après son couvre-feu, ou dois-je l’ignorer et entrer dans ma chambre ? Non, je ne vais pas l’ignorer, même si cela m’énerve. Je vais lui dire le fond de mes pensées, lui dire les quatre vérités. Elle doit comprendre que je ne pourrais jamais être la fille qu’elle veut que je sois, je ne serais jamais parfaite comme elle le souhaite.

– Bonjour à toi, maman.

– Emma, ne sois pas désagréable dès le matin. Où est-ce que tu étais hier soir ?

– Alors maintenant, dire bonjour à sa mère, c’est être désagréable ?

Je prends une grande inspiration, essaie de ne pas être violente dans mes paroles.

– Maman, je te rappelle que j’ai 20 ans et bientôt 21 ans. Ce qui signifie que je suis une adulte, je n’ai pas besoin de te dire tout ce que je fais dans ma vie. Et j’ai le droit de faire ce que je veux et où je le veux, sans te le dire.

– Pas tant que tu vivras sous ce toit !

Le regard posé sur le sien, j’essaie de contrôler la colère qui commence à m’envahir du mieux que je peux, mais c’est difficile.

– Donc, d’après TES mots, si je veux vivre ma vie sans que tu aies à la contrôler, je dois partir d’ici, c’est ça ? Eh bien, ne t’inquiète pas, je vais partir d’ici et on verra si ta loi va me suivre.

– Emma, arrête tes conneries, sérieusement, ça commence à me saouler !

– Ce ne sont pas des conneries, c’est ce que je vais faire.

J’entre dans ma chambre et claque ma porte, assez fort pour que cela l’énerve encore plus. En fait, j’aurais dû prendre cette décision depuis longtemps. Je me demande pourquoi, est-ce que je n’ai pas pris cette décision bien avant ?

Julia.

Oui, je suis restée juste pour elle, j’ai supporté les railleries de ma mère uniquement pour elle. Mais aujourd’hui, je n’en peux plus. Tout humain a des limites, et aujourd’hui, j’ai atteint la limite des choses que je peux supporter.

Tout ce que j’espère, c’est que Julia comprendra pourquoi j’ai pris cette décision.

21 H 42.

La journée s’est déroulée sans que j’aie eu besoin de sortir de ma chambre. À l’heure du repas, je ne suis pas descendue. Julia m’a apporté le déjeuner et le dîner dans ma chambre, m’évitant de croiser ma mère. Oui, toutes les deux, nous sommes vraiment en guerre.

J’ai occupé le reste de mon temps à lire, il fallait absolument que j’oublie Cheveux-blond et Leo. Oui, ces deux-là n’ont pas arrêté d’envahir mes pensées et de me troubler.

Soudain, mon téléphone sonne, je vois le nom de Kyle s’afficher. Je décide de répondre rapidement et attends qu’il commence à parler.

– Allô ?

– Emma Bray est à l’appareil, je t’écoute.

Il éclate de rire, je le suis juste après. Je ne sais pas ce qui m’a pris de rire comme ça, mais cela fait du bien de me lâcher comme ça.

– Alors, comment s’est passée ta soirée d’hier ?

C’est du Kyle tout cracher. Il ne me tourne pas en bourrique pour que je lui dise quelque chose, mais me pose directement la question.

Ouais, ce gars est sans gêne et c’est pour ça que c’est mon meilleur ami.

– Incroyable !

Je l’entends soupirer, il doit sûrement être agacé, et il doit avoir compris que je fais exprès.

– Ma chère Emma, je veux tous les détails de cette soirée.

– Pour la faire courte, j’ai couché avec un père célibataire hyper beau gosse, et je n’ai pas détester.

– QUOI ?

Et c’est parti pour un tour d’explication interminable.

– Tu as bien entendu, mon chou, je ne blague pas. J’ai vraiment réussi à le faire, sans m’en fuir à quatre pâtes.

– Attends ! Laisse-moi deux minutes pour assimiler toutes ces informations. Toi, Emma Elena Bray. Une jeune femme qui a un traumatisme contre les hommes, qui n’accepte pas qu’un homme s’approche plus d’un mètre d’elle, a réussi à coucher avec un homme inconnu. C’est ça ?

– Oui, Sherlock.

Je l’imagine sûrement en train de se passer les doigts dans les cheveux, essayant de croire ce que je lui ai dit.

– T’a-t-il laissé des marques ?

– Des marques de suçon ?

– Oui.

– Si c’est de ça que tu parles, oui. Il m’en a fait.

– Prends une photo de ton coup et envoie là.

Je m’exécute et lui envoie la photo. Il a continué à me poser beaucoup d’autres questions sur Adrian et sa fille, et j’ai dû y répondre. Je me suis endormi comme ça, sans éteindre mon téléphone, en espérant avoir une meilleure journée demain. De toute façon, qu’est-ce qui pourrait bien mal tourner ?

 

 

À suivre…

NOUVELLE FICTION COURTE

SYNOPSIS
Une histoire banale d’interrelations qui démontre que la jalousie peut être exprimée et
ressentie par tous peu importe qui vous êtes et pour différents motifs.
Une bande de jeunes adultes d’origine sociale aisée vivant une vie oisive avec les
hormones en ébullition qu’ils assouvissent en couchant les uns avec les autres. Damian
20 ans sort avec Jessica 19 ans mais à déjà couché avec Laura 19 ans et Florence 18 ans,
Marcus 21 ans sort avec Laura mais a déjà couché avec Jessica et a interagis
sexuellement avec Florence. Un seul melting pot de coucheries multiples qui va générer
des tensions, des suspicions et des jalousies.
Parmi eux, seul Terry 28 ans le grand frère
de Damian n’ayant touché aucune des filles restera un fantasme pour elles car
évidemment l’inaccessible attire, mais c’est sans compter l’arrivée d’une nouvelle jeune
femme qui va venir tout bouleverser…

À cette fille !

#Hashtag(s) : #En cours d'écriture

À Cette Fille

À toi ces mots, chère inconnue !
Même si je reste discret ;
Dans mon cœur vit ton reflet nu.
Vers les étoiles, ton secret.

Cet écrit te paraîtra fou,
Mais sache que je t’estime.
L’âme d’un poète se voue
À la beauté, son ultime.

La mienne, je la cherche encore !
Souvent, c’est la mélancolie
Qui révèle mon sombre décor.
À toi, mon cœur, sans folie !

Peut-être, n’aurai-je ton cœur.
Hélas ! Ce n’est le but que je vise.
Dans tes yeux, je trouve bonheur,
Et me voilà artiste, qui brise.

Comme le disent ceux qui espèrent.
Le temps passe et triste, j’admire
Ton pas léger, qui trouble, opère.
Aujourd’hui, ton charme m’attire.

Et je sens renaître cet art
Sublime. Ô chère, ton silence
M’apprend ! Et sais que nulle part,
Je n’oublie ta douce présence.

Un des plus beaux doux soupirs,
C’est d’écrire ton innocence.
J’avoue, ma belle, que ces désirs
Me hantent plus que l’aisance.

À toi ces mots, chère inconnue !
Même si je reste discret ;
Dans mon cœur vit ton reflet nu.
Vers les étoiles, ton secret.