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2 minutes de temps de lectureMode de lectureEtat d’âme

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Ça fera bientôt un an,

Bientôt un an déjà…

On ne se voyait pas beaucoup, pourtant

On n’avait pas besoin de ça,

Ce n’était pas important,

On était toujours là.

 

L’amour simple, celui qu’on ne consomme pas

Celui qui ne consume rien

Mais l’amour avec un grand A

Celui qui fait du bien

Simplement un grand A

Un grand A comme le tien…

 

Tu aurais au moins pu me laisser,

Quelques bonnes raisons de te détester,

Juste quelques bricoles,

Ni trop graves, ni trop folles

Mais ç’aurait peut-être pu m’aider,

Pour arrêter de souffrir, pour cesser de pleurer,

 

Promis on se reverra, enfin, je veux y croire,

Là où il n’y a ni jour, ni heure, ni seconde,

Aucun jugement, aucune honte, aucune gloire

Dans cet univers hors du regard du monde.

Tu me manques tellement, mais ça, tu dois le savoir.

Alors j’arrête de pleurer, car déjà, je t’entends qui me grondes.

 

Ne cherchez pas une structure à ces mots, il n’y en a pas vraiment ; quelques rimes bancales, je ne dirais même pas que c’est un poème, mais c’est le reflet de ce que je pense de la vie à l’heure où je le rédige : imperfection, décalage, injustice.

D’ordinaire, je n’écris que des fictions, mon « moi » restant gentiment tapi là où je le range, à l’abri des regards; mais ce texte, c’est mon humeur du moment, il y a un an bientôt, quelqu’un que j’aimais profondément est parti, et j’ai du mal à passer le cap. J’avais envie de recouvrir la douleur d’une série de mots, comme un cataplasme, un onguent… un cri impudique, peut-être. Je ne sais pas ce que je dois en attendre, ni même s’il y a quelque chose à en attendre, mais j’ai encore lâché quelques millilitres d’eau salée, et on dit que ça fait du bien… 

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