Le poète et la mort
Il était une fois un poète maudit
Qui cherchait dans les mots le sens de sa vie
Il écrivait des vers sombres et torturés
Où il exprimait sa douleur et sa détresse
Un jour, il rencontra la Mort sur son chemin
Elle lui dit: “Viens avec moi, je te ferai du bien
Je te libérerai de ton mal et de ta peine
Je te donnerai le repos et la sérénité”
Le poète hésita, il avait peur de la suivre
Il pensa à ses poèmes, à son œuvre inachevée
Il se dit: “Si je meurs, qui lira mes écrits?
Qui comprendra ma souffrance, qui partagera ma vision?”
La Mort lui sourit, elle lui tendit la main
Elle lui dit: “Ne t’inquiète pas, je ne veux pas te nuire
Je veux seulement t’offrir un autre destin
Un destin où tu seras reconnu et admiré”
Le poète se laissa séduire, il prit sa main glacée
Il la suivit sans se retourner, il oublia son passé
Il ne vit pas les larmes de ceux qui l’aimaient
Il ne sut pas qu’il venait de mourir pour la postérité.
Bonjour Isabelle,
j’ai lu et relu votre poème. Au départ, à la première lecture, défaut professionnel, j’ai lu sans réellement m’imprégner et j’ai trouvé bien sombre votre poème. Je me suis aussi demandée le pourquoi d’une majuscule pour la mort dans le contenu et non dans le titre. Sans doute, n’avez-vous pas remarqué (un oubli ?) ou alors, vous avez souhaité diminuer la valeur de la mort ? Je ne sais pas. Puis, en relisant votre poème, il a fait écho en moi, plus profondément et je l’avoue, je l’ai mieux compris. Enfin, disons que j’en ai eu une interprétation. La poésie, de nos jours est souvent mal perçue, beaucoup lue, peu vendue sauf dans certains lieux et pour certains poètes. Les poètes classiques, eux-mêmes n’ont connu le succès qu’après leur décès. Pourtant, la poésie offre beaucoup, autant dans les mots, que dans ses nombreuses formes. On dénigre tellement la poésie que le poète malgré sa passion, se décourage et comme un ami poète, Robert Notenboom, décédé il y a peu de temps, on souhaite au moins que notre poésie ait laissé une trace après notre départ.
Merci pour votre poème.
La couverture de votre oeuvre me fait tout de même un effet étrange, je ne suis pas fan des couvertures avec des têtes de mort. Sourire. Mais, ce n’est que mon humble avis.
Bon dimanche à vous,
Laetitia
Chère Laetitia,
Merci pour votre commentaire. En effet, je voulais souligner le fait qu’un poète n’est souvent reconnu qu’après son décès. Pour la majuscule en question, oui il s’agissait bien d’une faute de frappe. La couverture du livre, en revanche, n’est pas vraiment définitive. Je cherche encore. Je suis contente que mon poème vous ait plu.
Amicalement,
I. Drumez
La mort peut être représentée de diverses manières. Et il faut aussi penser aux lecteurs. Bonne recherche alors !
Amicalement,
Laetitia