Hommage à la souffrance de l’adolescence. Acrostiche d’Amour
Arrivé dans ma vie tel un soleil.
Mutin, câlin, secret, sans nul pareil.
Oblatif, entre le zist et le zest.
Nuage étiré tel un geste.
Feu follet, fumivore qui se dévore.
Ibis gracile volant vers ses noirs ors.
Luminescent tu fusionnes les tiens.
Souffrance bue τραυμα qui t’étouffe, m’étreint.
Je suis née à Cannes en 1956 de parents provençaux.
Le soleil, l’accent chantant, le bleu du ciel, la mer, les cigales font parties de mon patrimoine.
Petite nouvelle dans l’écriture de nouvelles, non par l’âge, mais par la prise tardive de la plume.
C’est avec un savoureux plaisir que je laisse mes doigts voguer sur la douceur des lettres de mon clavier.
Chaque lettre touchée, amène un mot, ces mots mis bout à bout par la magie de nos envies de partager des expériences, des sensations, des moments, nous transportent, nous tiennent compagnie, nous éclairent, nous font nous sentir bien. C’est le pouvoir des mots, de la lecture.
Mes nouvelles sont sans prétentions, elles vous parleront de la vie simple, de la nature, du soleil du Sud.
Pagnol m’a bercé et m’a procuré de telles lumineuses joies , qu”écrire me donne l’impression de goûter à la tomate cueillie au jardin, dégustée avec juste le filet d’huile d’olive sur la tranche de pain de campagne.
Le simple bonheur.
Si mes nouvelles, vous procurent un plaisir, celui de sourire, de vous sentir bien après la lecture avec une pointe d’accent provençal , alors j’en serais heureuse.
Bonsoir Fanny,
Il n’est pas évident de composer un acrostiche et c’est tout à votre honneur de l’avoir si bien fait. Bel hommage, touchant, à votre fils. Ma question par contre c’est : pourquoi cette intégration d’un mot en grec, dans votre poésie ? Cela ne m’a pas déplu, au contraire, moi qui aime la richesse des mots.
Au plaisir de vous lire,
Laetitia