La boite
Marc avait toujours été fasciné par les objets anciens et mystérieux. Il aimait chiner dans les brocantes et les vide-greniers à la recherche de trésors cachés. Un jour, il tomba sur une petite boîte en bois sculpté, ornée de symboles étranges. Le vendeur lui dit qu’elle venait d’un pays lointain et qu’elle était très ancienne. Il lui demanda 10 euros pour la boîte. Marc n’hésita pas et sortit son portefeuille.
Il rentra chez lui, impatient de découvrir ce que contenait la boîte. Il la posa sur la table du salon et l’examina attentivement. Il remarqua qu’il y avait une serrure, mais pas de clé. Il essaya de forcer le couvercle, mais il ne bougea pas. Il se dit qu’il devait y avoir un mécanisme secret pour l’ouvrir. Il se mit à chercher un bouton, un levier, une encoche, quelque chose qui pourrait déclencher l’ouverture.
Il passa des heures à manipuler la boîte, sans succès. Il commença à se sentir frustré et obsédé par la boîte. Il ne pensait plus qu’à elle, il oubliait de manger, de dormir, de travailler. Il se renferma sur lui-même, ignorant les appels de ses amis et de sa famille. Il ne voulait plus voir personne, il voulait juste ouvrir la boîte.
Un soir, alors qu’il était seul dans son appartement, il entendit un déclic. Il regarda la boîte et vit que le couvercle s’était entrouvert. Il se précipita vers la table et souleva le couvercle avec fébrilité. Il découvrit alors ce qu’il y avait à l’intérieur : une paire d’yeux humains, qui le fixèrent avec terreur.
Il poussa un cri d’horreur et lâcha la boîte. Il recula en trébuchant sur une chaise et tomba par terre. Il se releva et courut vers la porte d’entrée, mais elle était verrouillée. Il se retourna et vit que la boîte était toujours sur la table, mais qu’elle était maintenant fermée. Il entendit un rire sinistre qui semblait venir de la boîte.
Il comprit alors qu’il avait commis une terrible erreur en ouvrant la boîte. Il venait de libérer une force maléfique qui le condamnait à un sort pire que la mort. Il se mit à pleurer et à supplier, mais il n’y avait personne pour l’entendre.
La boîte s’ouvrit à nouveau, lentement…
J’aime bien l’idée de départ, néanmoins comme Christophe Maignan, j’aurais aimé un peu plus de description pour rentrer dans l’ambiance du récit ; pas sur la fin qui est une fin ouverte mais dans le corps du texte (avec par exemple une description de la boîte, ajouter une transition entre l’après midi ou Marc tente d’ouvrir l’objet et son obsession durant les jours suivants. Je trouve également qu’on a une certaine indigestion du mot « boîte » ^^ mode boutade (je te propose de jongler entre objet/artéfact/boîte.
Univers plaisant en tout cas
Bonsoir Didier et merci pour vos conseils. C’est en effet un premier recueil, un premier essai. Il est vrai qu’il n’en est pas encore au stade de la finition. Il y a beaucoup de répétitions et je pourrais développer mes histoires un peu plus. J’ai l’intention de récrire ce livre. Je l’ai mis sur Bookirama pour me faire une idée de l’opinion des lecteurs. Depuis j’ai écris d’autres romans qui sont beaucoup plus travaillé lol. J’aimerais beaucoup avoir votre avis. Bonne soirée.
Légèrement trop court pour susciter l’angoisse et frissonner, même si j’ai bien compris que c’était dû au format…
Ça aurait mérité d’être un poil plus étoffé.
Bonsoir,
C’est en effet de courts récits. Si je laisse la fin en suspens, c’est pour laisser le lecteur choisir la fin qu’il imagine. Le but de départ était d’en faire un recueil qui aurait pu s’intituler « A votre avis, que se passe-t-il ensuite? » lol. Merci pour votre commentaire.