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Critique & analyse

● Chronique n°14 ● Léo Mercier ou l’alchimie à Paris – Tome 1

 

● Chronique n°14 ● Léo Mercier ou l’alchimie à Paris – Tome 1.

NYC m’a offert la possibilité de découvrir son roman qui m’a transporté à la fois dans le passé mais aussi au cœur de Paris.

J’ai découvert l’alchimie dans un univers passionnant au sein même de nos plus beaux patrimoines français.
Le récit est riche et détaillé ; l’environnement, les cours, les bases de l’alchimie, les énigmes, les grands noms de l’histoire de France jusqu’aux règles du jeu du tarot de l’alchimiste, rien n’est laissé au hasard grâce à la qualité d’écriture de son auteur qui a su entretenir le mystère au fil des chapitres pour nous mener à une fin qui nous donne déjà envie d’en savoir plus.

L’écriture de ce roman à la troisième personne m’a permis de ne pas trop me focaliser sur l’affection entre les personnages mais plutôt sur le côté historique et énigmatique de l’histoire.

J’ai été absolument conquise par les petites références à Da Vinci Code, Harry Potter, jusqu’aux cartes magiques du tarot qui m’ont personnellement ramené bien des années en arrière avec Sakura !

Ce livre est une petite merveille qui saura, je l’espère, vous faire voyager autant que moi.

Accessible à un jeune public (~13, 14 ans), il saura ravir les adolescents par son format court dans un univers magique et les adultes par l’action et son côté rythmé.

Note : 5 / 5 

● Chronique n°13 ● Le sanctuaire

 

● Chronique n°13 ● Le sanctuaire

Le thème du sanctuaire et son concept de libertinage dans un club select où l’anonymat est primordial est intéressant.
Je n’ai cependant pas réussi à être happée par l’univers, qui manque à mon sens de détails.

J’ai trouvé la progression du récit trop rapide. J’aurais beaucoup aimé découvrir les personnages, me familiariser avec eux et comprendre qui ils sont, notamment Chase qui semble avoir un passé chaotique, avant de passer aux parties érotiques.

Je pense que l’aspect psychologique qui mène au BDSM pour l’article n’a pas été assez exploité ; c’est un sujet qui aurait été intéressant et aurait permis de comprendre les émotions du ou des personnages pratiquant.

Il est fait référence plusieurs fois au consentement, mais j’ai remarqué qu’il a  autant été mentionné que bafoué, ce qui est un gros point noir pour moi.

J’aurais aimé que les combats de boxe soient détaillés, lire quelques extraits de l’article de Chiara pour comprendre la quantité d’informations dévoilée, trouver plus de profondeur dans l’histoire, voir les personnages évoluer avec d’autres membres du Sanctuaire pour avoir les impressions d’autres adeptes.

Les multiples points de vue nous font vivre la même scène de deux points de vue différents, mais n’apportent rien d’autre au récit que des longueurs.

J’ai commencé réellement à apprécier ma lecture dès la révélation faite par Terrence sur l’article de Chiara, qui a amené les émotions que je ne trouvais pas avant. L’éloignement a permis de faire monter la tension des deux côtés et a rendu plus attrayantes leurs retrouvailles. Quel dommage qu’ils se soient retrouvés trop vite ; le pardon trop rapide a enlevé de la crédibilité aux émotions des personnages.

Note : 2/5

( TW ⚠️  18+ )

● Chronique n°12 ● The Devil’s sons tome 5

 

● Chronique n°12 ● The Devil’s sons T5

J’ai attendu ce dernier tome avec une impatience démesurée. Ce dernier est à la hauteur des quatre premiers, aussi saisissant du début à la fin. J’ai été captivée comme toujours par l’écriture de Chloé Wallerand.

L’intrigue est saisissante et les rebondissements nous tiennent en haleine tout au long du récit ; l’envie de découvrir les chapitres suivants était dévorante. L’intensité de chaque situation ne me donnait pas envie de mettre mon livre en pause.

Au fil du temps, les précédents tomes ont permis une immersion complète grâce à la qualité d’écriture de son auteure, la profondeur des personnages et qui, grâce à leur histoire respective, n’ont plus de secrets pour nous ; je dirais même qu’on fait un peu partie de leur famille, du gang finalement.

Les émotions multiples et variées sont présentes dans toute l’histoire.
La romance entre Avalone et Clark a pris un peu le dessus, mais l’esprit de famille dans les gangs est le même.
Bien que j’aurais peut-être apprécié retrouver un peu la complicité entre la fille du chef des Devil’s avec quelques-uns des membres, notamment Ty, j’ai tout de même été ravie de voir la qualité de leur relation amoureuse s’améliorer pour devenir quelque chose de plus sain.

Les Devil’s of the death ont mené un combat remarquable aux côtés de leurs alliés, parfois surprenants, contre les Bloodbro menés par Tarek. Cette guerre de gangs était très détaillée et bien équilibrée. Chloé Wallerand a pris son temps pour la fin de l’intrigue présente depuis le début et elle était à la hauteur des attentes que j’en avais.

J’ai été heureuse de découvrir que ce roman avait une fin digne de ce nom. Détaillée dans le temps, comme pour dire au revoir avec nostalgie à cette famille un peu loufoque et attendrissante, de manière progressive et sans frustration… du moins jusqu’aux dernières pages que j’ai tournées et qui ont retourné mon cœur…

La fin de cette saga était belle, j’ai adoré.
Je les relirai sans hésitation.

Note : 5/5

( TW ⚠️ 18+ ) 

● Chronique n°11 ● Emerly

 

● Chronique n°11 ● Emerly

Je ne savais pas à quoi m’attendre de cette romance. Dès le début, on est transporté dans un monde où certains détails me font beaucoup penser aux Chroniques de Bridgerton, mais hormis une ou deux ressemblances, je dois admettre que ce qui m’a happé, c’est bien l’histoire curieuse des mariages arrangés entre le petit peuple avec la haute société et les rebondissements avec de multiples manipulations de toutes parts.

Marina M. L., au travers de sa plume, m’a frappé de tout un tas d’émotions. La profondeur des personnages m’a saisie, et surtout la personnalité douce mais forte et la combativité d’Emerly. Malgré la difficulté des débuts de son mariage, elle est restée fidèle à sa façon d’être.
Les épreuves que chacun des personnages traverse sont touchantes, mais le plus difficile émotionnellement sera la fin du livre. Je ne m’attendais pas du tout à ce revirement de situation et il a laissé mes émotions en lambeaux.

Les différents points de vue amènent des détails à l’histoire qui nous permettent d’assembler certaines pièces du puzzle et donc d’anticiper la réaction des personnages et de nous en imprégner davantage.

J’ai été absorbé par cette écriture tellement addictive, ce besoin de savoir comment pourraient bien terminer chacun des rebondissements et l’intrigue que je n’y ai trouvé aucune longueur et j’ai adoré ma lecture.

Emerly sera donc pour moi un gros coup de cœur.

Note : 5/5

(TW ⚠️ 18+ )

● Chronique n°10 ● Fallen Majesty tome 2

 

● Chronique n°10 ● Fallen Majesty

L’immersion dans le Gang des Majesty avec Astoria & Callum s’est faite aussi facilement que pour le premier tome de la série. On découvrira aussi les traditions de deux royaumes, le Liechtenstein et la Suède.

Astoria & Callum deux personnages qui, en surface, semblent se détester, mais au fond, se sont partagé leur courage pour affronter les problèmes de l’autre.
Le couple est plutôt complémentaire malgré leurs caractères qui font des étincelles et leurs ego démesurés. J’ai beaucoup aimé ce duo.

Callum, le stratège à la mémoire éidétique, torturé par son passé compliqué à cause de son père toxique, m’a beaucoup touché. Les notes des consultations sont vraiment excellentes, elles permettent d’approfondir les personnages et plus particulièrement le prince héritier.
Astoria est intelligente, d’une loyauté sans faille, avec une force d’esprit qui pousse au respect et fait d’elle, à mon sens, le pilier du duo.

Je trouve qu’après toutes ces années à se chamailler, se chercher, se protéger et se soutenir à leur manière, chacun d’eux méritait sa fin heureuse.

Petit bémol sur ce second tome : je regrette réellement que l’histoire ait sensiblement la même trame que le premier tome, ce qui a rendu le récit un peu trop prévisible.

J’ai tout de même passé un bon moment avec le roman de Delinda Dane.

Note : 5/5

(  TW ⚠️ 18+ )

● Chronique n°9 ● Mad Majesty tome 1

 

● Chronique n°9 ● Mad Majesty

Ce roman me faisait de l’œil. Après l’avoir beaucoup vu passer sur les réseaux sociaux ainsi que les retours positifs qui en découlaient, j’ai fini par me laisser tenter.

L’écriture de Delinda Dane est d’une fluidité remarquable ; elle nous emporte dès les premières pages dans cette romance contemporaine.

Basé sur la royauté anglaise, on découvre l’histoire d’un prince héritier du trône réfractaire à toutes les règles de la royauté, borné, source de nombreux scandales et qui paraît tout à fait égoïste en apparence, mais il cache bien des secrets qui nous tiendront en haleine jusqu’à la fin du roman.
Damian est un personnage complexe et torturé qui souffre de bien des manières et, nonobstant le masque qu’il met pour cacher sa fragilité et se protéger, il finira par tomber.
Esmée est la douceur, la bienveillance et la bonté incarnées, qui cache à la perfection un caractère et une force d’esprit incroyables.
En dépit de ce qu’elle vit au quotidien, elle gardera la tête haute et essaiera tant bien que mal de prouver à tous qu’une roturière peut aussi bien être capable de grandes choses.
J’ai beaucoup apprécié la romance qui naît entre ces deux personnages que tout oppose et qui, pourtant, avanceront main dans la main envers et contre tous.

Je suis passée par pas mal d’émotions au fil de ma lecture (surtout beaucoup d’irritation !) et je dois reconnaître que, malgré mes doutes, je suis heureuse d’avoir cédé à ma curiosité pour découvrir une très belle lecture.

Les Breaking News de Smith Whitaker (un petit clin d’œil aux Chroniques de Whistledown, l’anonymat en moins) ont ajouté un vrai plus au roman ; notamment cette sensation de vivre pleinement ce que représentent chacun des articles pour le couple royal et ainsi permettre de mieux comprendre les émotions des personnages.

Note : 5/5

( TW ⚠️ 18+ )

● Chronique n°8 ● Insomnia

 

● Chronique n°8 ● Insomnia

Le style captivant de Léa Nemezia m’a fait découvrir son univers que j’ai adoré. Néanmoins, je m’attendais à quelque chose de plus sombre, basé un peu plus sur les sociétés secrètes universitaires, avec des secrets bien plus dangereux. Je pense que le récit aurait été plus prenant.
Je suis rapidement entrée dans l’histoire, avec l’envie d’en savoir plus sur Skyler, son entrée à Oxford, son stalker, mais aussi les secrets de sa famille.

Il y a quelques longueurs dans la première moitié du récit, mais toutes les pièces du puzzle qui s’imbriquent durant la seconde moitié sont captivantes.
Je suis un peu déçue que certains sujets n’aient pas été approfondis, notamment celui des hirondelles, l’histoire de l’héroïne avec ses parents et la menace qui la guette. Je me suis attendue, tout au long de la seconde partie, à une confrontation avec la Bratva qui n’est pas arrivée (dommage).

Les personnages sont intéressants, surtout Stan et son secret commun avec Edward, leur haine et leur côté torturé.
Skyler, quant à elle, a un lourd secret qui finalement n’est qu’une broutille pour le fils de diplomate, ce qui donne l’impression que le côté dangereux de la protagoniste est amoindri, et c’est dommage.

J’ai beaucoup aimé la romance, leur rencontre et la façon dont ils se sont liés, oubliés et retrouvés.

J’attendrai la suite pour connaître l’histoire d’Heather et Alexander et voir où l’auteure nous mènera, mais Insomnia n’est pas un coup de cœur que je relirai.

Note : 3/5

 

● Chronique n°7 ● Riversend

 

● Chronique n°7 ● Riversend

Riversend est une romance à suspense dont les pages se lisent et se dévorent grâce à la plume addictive d’Aimée Bianca.

C’est rapidement que j’ai été happé par cette histoire aux rebondissements multiples et imprévisibles de son auteure.

Les personnages sont complexes. Malgré son statut de princesse de la mafia, Beatriz a hérité de beaucoup de souffrances, de haine, d’indifférence, de tortures et de séquestrations. Ezekiel, lui, a dû faire face à un abandon sous X et à un deuil qui l’ont poussé à intégrer l’organisation pour devenir exécuteur et gravir les échelons. J’ai beaucoup aimé le fait que ce soit leur vengeance commune qui les rassemble.

Les multiples points de vue permettent d’approfondir la personnalité des personnages déjà bien détaillée et plus encore leur histoire.

La romance se développe doucement malgré un mariage arrangé et peu conventionnel. Les protagonistes prendront le temps de se détester au début, ce qui amène de la crédibilité au récit. Ils finiront par baisser les armes malgré les différences dans leur façon de vivre, leur caractère et leur personnalité, et feront front uni pour la fin de l’histoire qui m’aura fait passer par tout un tas d’émotions contradictoires.

Ce n’est pas un coup de cœur, car le début était agaçant, mais j’ai adoré cette lecture sombre au sein de la mafia de Riversend qui se lit plutôt vite, à mon grand regret.

 

Note : 4/5

 

Si vous avez aimé les Devil’s Sons, ce livre est fait pour vous !
(TW : ce livre aborde des thématiques sensibles – conseillé aux +18 ans ⚠️)

● Chronique n°6 ● The South Girl tome 2

 

● Chronique n°6 ● The South Girl 2

C’est une suite qui est bien plus sombre que le premier tome. L’esprit “found family”, qui prenait beaucoup de place dans le premier, est maintenant relégué au second plan pour mettre en avant les addictions et la romance. Il est aussi le tome de la seconde chance. L’humour et le sarcasme sont moins présents, ce qui a enlevé la légèreté des échanges. Les joutes verbales ne sont plus aussi percutantes, ce qui enlève du charisme aux personnages (Elvira, Ace, Abel), mais leur apporte une vulnérabilité qu’on ne voyait pas au départ.
L’intrigue manque de complexité, se qui a bridé le suspense, il n’a pas pu être pleinement développé et n’a jamais atteint son paroxysme; les recherches et l’enquête ont été trop mises de côté au profit d’autres thématiques qui, au début, étaient utiles et intéressantes, mais à force de répétitions, ont amené de la longueur au récit.
En revanche ce qui est advenu de l’agresseur ne devrait pas être un “bonus” à la fin de l’histoire, car il fait partie du thème central du roman et cela aurait ete une très bonne conclusion de toute cette enquête qui a engendré énormément de  souffrance.

Le départ d’Elias de l’histoire m’a surprise ; il méritait quelque chose de plus travaillé car il a été un pilier pour Elvira. Ils ont un passé commun ; cette fin n’était pas en adéquation avec la forte amitié qu’ils ont partagée pendant si longtemps, ça manque de crédibilité.

J’ai tout de même passé un agréable moment avec cette lecture. Mes émotions ont été mises à rude épreuve grâce à la plume de cette auteure qui a su jouer avec mes sentiments.

Cette duologie accueillera au mois de septembre “Hope is blue” pour compléter cette saga avec l’histoire de Cassie et Ace que je lirai bien volontiers, en espérant avoir les réponses aux questions que je me pose sur les personnages depuis le début de The South Girl.

Note : 4/5

(TW : ce livre aborde des thématiques sensibles – conseillé aux +18 ans ⚠️) 

● Chronique n°5 ● The South Girl tome 1

 

● Chronique n°5 ● The South Girl 1

The South Girl est plein d’humour, de sarcasme et de joutes verbales exceptionnelles, ce qui m’a permis d’entrer très facilement dans l’histoire et de ressentir toutes leurs émotions.

Aya Estrela a cette plume hypnotisante qui a réussi à me captiver de la première ligne à la dernière.

Le premier tome a permis de mettre en place l’histoire, et les multiples points de vue d’affiner au fur et à mesure la personnalité des personnages pour leur donner plus de profondeur.
Elvira est cette héroïne badass mais torturée qui a su capturer le cœur des hockeyeurs de la King’s University. Malgré son vécu, elle fait toujours passer le bonheur des autres avant le sien, au point de se mettre en danger pour sortir son frère de prison et finit par avoir à cœur d’aider les victimes de viols à retrouver leur agresseur.

Au fur et à mesure que l’histoire prend place aux côtés de cette intrigue difficile, on apprend aussi à découvrir chacun des amis proches de la princesse des quartiers sud de Chicago.

Même si la romance entre Elvira et Abel est bien présente dans ce premier tome, je la trouve aussi importante que l’amitié qui les unit tous.

Secrets, trahisons, meurtre, deuil, suicides, homophobie, abandons, addictions, violences infantiles, viols (ou tentatives d’agression sexuelle) : leurs différents vécus les unissent et ils seront tous des soutiens les uns pour les autres, même s’ils ne savent pas toujours comment faire et qu’ils ont à tour de rôle fait des erreurs. Malgré tout, c’est ce qui donnera l’un des meilleurs found family que j’ai lus !

Cette histoire est poignante, parfois irritante, et la détresse d’Elvira lors de leur dernière soirée m’a profondément émue.
J’ai eu un gros coup de cœur pour The South Girl.

J’arrive pour le tome 2, détective Petrova !

Note : 5/5