- Chapitre n°1
- Chapitre n°2
- Chapitre n°3
- Chapitre n°4
- Chapitre n°5
Résumé :
Entre désirs, passion, secret de famille, mensonge.
Jude Carbone, une jeune femme âgée de 35 ans vit à Toulon, séparer de son ancien compagnon et collègue Roland Ricci. Son ami Bruno Costa lui a trouvé une place dans l’agence immobilière où il bosse.
Après cinq ans à la tête de l’agence, Pauline Longo passe la main à Paul Santoro. Il est marié à Émilie, nom de jeune fille Rossi. Il a démissionné de son poste de directeur de l’agence immobilière familial qui se situe à Florence.
La rencontre entre Jude et Paul est électrisante. Bien que marié, Paul désire Jude comme un fou. Elle n’est pas insensible à son charme. Elle s’est promis de ne plus avoir de relations avec un collègue encore moins avec son patron, même s’il est sexy, charmant.
L’attirance qu’ils éprouvent l’un envers l’autre est bien trop forte. Leurs sentiments échappent à leurs contrôles. Leur relation ne va pas faire des heureux, Jude va subir des menaces de personnes mal attentionnées.
Sans le vouloir, Jude et Paul vont déterrer un secret bien enfoui.
Parviendront-ils à trouver le bonheur ?
Une romance à suspense.
Chapitre n° 1
Je sortais avec Roland. On a essayé plusieurs fois d’avoir un enfant, mais ça n’a jamais marché. Au début, je pensais que j’avais un problème. Je suis allée passer des examens pour savoir si j’avais un souci. Le médecin m’a annoncé que j’étais en bonne santé. Rassurée sur ma santé, j’ai proposé à Roland de réaliser des analyses pour connaître si pour lui tout était OK, mais il n’a pas voulu, disant qu’il était en parfaite santé.
Depuis ce jour, notre couple battait de l’aile. Roland restait de plus en plus au travail. Un samedi soir, alors qu’on devait fêter nos deux ans ensemble, il est resté au boulot. Sur un coup de tête, j’ai décidé d’aller le retrouver.
Quand je suis arrivée à notre étage, j’ai entendu comme des gémissements, je me suis approchée et là ce que j’ai vu m’a donné envie de vomir. C’était Roland et Élodie en train de baiser. J’avais dû faire du bruit, car Roland a tourné le visage vers moi. Vous pensez qu’il serait arrêté, non, il a continué. Je suis partie en larmes. Roland est rentré le lendemain, comme si rien ne s’était passé. Tout ce qu’il a trouvé, ce sont ses affaires dehors. Le même jour, j’ai donné ma démission.
Roland a évidemment essayé de s’expliquer, mais je n’ai jamais accepté de l’écouter.
Depuis ce jour, je suis restée enfermée chez moi. Je n’ai pas cherché un autre emploi. La seule personne que j’admets de voir c’est mon meilleur ami, Bruno. À chaque fois qu’il vient me voir, il me force à me bouger.
Aujourd’hui, il ne déroge pas à la règle.
- Jude, tu dois te remuer, bats-toi pour le récupérer.
- Non ! Il m’a trompée avec Élodie.
- Il m’a dit que c’était la première fois que ça arrivait.
- Et tu l’as cru. Pourtant j’ai reçu un message d’Élodie. Elle notifiait qu’elle était désolée pour tout et que ce n’était pas prémédité. Qu’ils étaient amoureux !
- Si c’est le cas, tu as bien fait de le quitter, mais pourquoi as-tu démissionné ? Tu adorais ton travail.
- Je ne veux plus le voir de ma vie.
- Je comprends, mais tu mets ta carrière en danger.
- Je m’en fous !
- Jude !
- Tu devrais partir. J’ai besoin d’être seule.
- Je ne peux pas te laisser. Surtout dans ton état, on dirait que tu n’as pas mangé depuis des mois. Est-ce que tu dors au moins ?
- Pas beaucoup. Ne t’inquiète pas pour moi.
- Tu sais très bien que je me préoccuperai toujours pour toi. Si je suis venu te voir, c’est que j’ai entendu qu’un poste se libérait dans ma boîte et j’ai pensé à toi. Ne dis pas non tout de suite. Tu as des factures à payer.
- Bruno !
- Tu es mon amie, je veux t’aider à aller mieux, pour ça, rien de mieux que le travail. Je sais que tu regrettes d’être sortie avec un collègue.
- Tu peux le dire. Pour une fois que j’avais accepté de sortir avec un collaborateur. À partir de maintenant, je ne ressortirai plus avec un confrère et avec mon responsable.
- Ça tombe bien, c’est une patronne dans ma boîte, dit Bruno.
- Je ne veux pas être pistonnée.
- Je comprends, mais promets-moi d’y réfléchir.
- Bruno, j’ai juste besoin de temps pour oublier.
Après m’avoir dit au revoir, Bruno me laisse.
Chapitre n° 2
Cinq années sont passées. J’ai fini par accepter de Bruno parle de moi à sa patronne. Au début, j’ai eu du mal à me sentir à ma place, mais maintenant, ça va. Dès le premier jour, tous mes collègues ont été sympas avec moi. Il y a un garçon qui se prénomme Maurice, il adorerait qu’il ait plus que d’amitié entre nous. Je ne suis pas prête à retomber amoureuse encore moins d’un collaborateur. Bien sûr, je l’ai informé, mais chaque semaine il tente de m’inviter. Je refuse toutes ses sollicitations. Bruno me dit que je devrais accepter, mais je ne l’écoute pas. Je ne sais pas pourquoi il veut que je sorte avec Maurice, il connaît très bien ce que j’ai vécu avec Roland. Je suis même devenue la meilleure employée. Tous les clients qui viennent nous voir demandent à me voir, car je trouve toujours la maison que mes acquéreurs envisagent d’acheter.
Aujourd’hui, je dois aller faire visiter une demeure et si je regarde l’heure, je dois y aller maintenant. Je n’ai pas le temps d’aller voir Bruno qui me fait signe. Je lui fais comprendre qu’on parlera plus tard.
En sortant, je me cogne contre un torse, un bras me retient.
- Attention, dit une voix grave.
Dès que la personne est sûre que je tiens sur mes deux jambes, elle me lâche. Je profite pour lever enfin la tête. Je découvre un homme en costume trois-pièces qui me fait un effet. Alors qu’il m’étudie à son tour, son regard devient plus sombre.
Instinctivement, je recule. Je heurte la porte, je fixe l’individu qui me fait face. Il a des cheveux noirs bouclés, sa bouche fine, son nez rectiligne, la peau blanche et des yeux d’un bleu comme la mer. Son regard se fait de plus en plus pénétrant.
- Est-ce que vous allez bien ?
Son accent italien me fait trembler. Je suis incapable de détacher mon regard du sien.
- Vous êtes sûrs que ça va ? insiste-t-il.
- Tout va bien.
Sur ce, je m’éloigne de lui, non sans me retourner pour voir s’il me suit du regard. Une fois sur le trottoir, j’inspire une grande bouffée d’air. Mon portable sonne ce qui me permet de reprendre pied avec la réalité. Je le prends dans ma poche, je lis le message de Bruno.
« Jude, je voulais juste te dire que je passe la soirée avec toi. »
Tout en marchant, je réponds à Bruno.
« Comme tous les vendredis soir. Je crois que
j’ai croisé l’homme le plus sexy de la planète. »
« Je pensais que c’était moi. »
« Je suis désolée, Bruno, la réponse est non. »
« D’accord, tu m’en diras plus ce soir. »
J’arrête ma conversation avec Bruno, car le bus arrive.
Le soir, Bruno vient chez moi. On s’installe dans la cuisine ouverte. Je lui remplis un verre de vin que je dépose devant lui.
- Alors, tu vas enfin me parler de cet homme que tu as rencontré, dit Bruno.
Je prends une gorgée de pinard et lance.
- Il n’y a pas grand-chose à raconter. Je me suis cognée contre un torse.
- Comment est-il ?
- Grand, cheveux bouclés noirs, musclés, les yeux bleus. Il doit être plein de fric, il est hypersexy.
Bruno cale son coude sur le comptoir et se penche vers moi.
- Que s’est-il passé ensuite ?
- Rien, je suis partie.
- Tu n’as pas flirté avec lui.
Je prends une autre gorgée de vin.
- Il doit être marié.
- Rien n’empêche de flirter.
- Tu ne m’as pas entendue.
- Je vois bien que tu es troublée par cette rencontre.
- Je te l’ai dit, je ne suis pas prête pour une nouvelle relation !
- Pourquoi pas une aventure d’une nuit ? Ça fait 5 ans que tu es célibataire.
- Non ! crié-je.
- Calme-toi.
Bruno et moi passons la soirée à discuter, mais nous ne parlons pas de ma rencontre avec l’homme le plus sexy.
Pendant plusieurs nuits, je rêve de mon inconnu. Dans mes fantasmes, je suis allongée sur un lit, mon mystérieux homme est étendu sur le côté et il m’embrasse, caresse ma poitrine puis le sexe.
- Tu es déjà prête à me recevoir.
Il me pénètre directement.
C’est bien la première fois que je fais un rêve comme ça. Même quand j’étais avec Roland, je n’ai jamais fait des rêves érotiques. Certaines nuits, je me trouve soit sur une table ou encore sur un bureau.
Quinze jours sont passés, comme chaque jour, j’attends Bruno. Il faut vraiment que je m’achète une voiture. Pendant que je me prépare, je reçois un message de Bruno.
« Bonjour, je serais en bas de chez toi, d’ici cinq minutes. »
« Bonjour, d’accord. Je suis prête. »
Prête ? Pas du tout, je ne sais même pas comment m’habiller.
Je finis par choisir une jupe en jean bleue avec une chemise noire et une veste en jean de couleur blanche. Je me maquille un peu puis je mets mes escarpins noirs. Dès que je suis parée, je rejoins Bruno.
- Tu n’étais pas prête, me dit Bruno.
- J’avoue, dis-je dès que je suis assise dans la voiture.
- Dis, est-ce que tu penses encore à ton inconnu ?
Bruno se tourne vers moi.
- À d’autres, Jude. Je te connais et je sais que tu y songes.
- D’accord, je cogite. Es-tu sûr que personne ne le connaît ?
- J’ai demandé à tous nos collègues et personne n’a vu cet homme. En même temps, ta description n’est pas vraiment claire.
- Il a des cheveux bouclés de couleur noire avec des yeux bleus et il est hypersexy.
- Comment veux-tu demander à des gens s’ils connaissent un homme seulement avec sa crinière, ses yeux, qu’il est sexy ? Je n’avais même pas son prénom.
- Tu n’étais pas obligé de dire à tout le monde que je le trouvais hypersexy. Je suis désolée de ne pas lui avoir demandé son prénom, imagine si quelqu’un le connaît.
- Je te rassure que personne ne le connaît. De plus, s’il était un client on l’aurait vu pendant ces quinze jours.
- Tu as raison, il devait voir Madame Longo.
- Sûrement, ça me fait penser, elle veut te voir. Elle me l’a dit hier, mais tu n’étais pas là.
- Est-ce que tu sais ce qu’elle me veut ?
- Non, mais sans doute pour te féliciter encore. Tu as vendu au moins cinq maisons durant ce mois.
- J’espère que ce n’est pas trop grave.
- Ne t’inquiète pas, tu es la meilleure de la boîte.
Nous arrivons à notre étage. Bruno me souhaite bonne chance, me laisse pour aller à son bureau. Je frappe à la porte du bureau de ma patronne. Dès que j’ai l’autorisation, je rentre.
- Bonjour, vous voulez me voir, dis-je.
- Bonjour, en effet, vous pouvez vous asseoir.
Je m’assois sur le fauteuil qui se trouve en face du bureau. Madame Longo s’assoit sur son fauteuil.
- Oui, je souhaitais vous dire bravo pour les cinq ventes que vous avez faites ce mois-ci. Je ne sais pas comment vous faites, mais tous les clients vous adorent.
- J’essaie de proposer ce qu’ils veulent.
- Avant que vous partiez, je désire voir avec vous un second point.
- Je vous écoute.
- Vous serez la seule personne à être au courant. Ce que je m’apprête à vous dire doit rester dans ce bureau.
- Vous pouvez compter sur moi.
- J’ai décidé de partir avec l’accord du PDG Ghislaine Prevost. Je ne quitte pas la boîte, au contraire. Nous ouvrons une autre agence à Nice. Il y aura un nouveau directeur. Il doit arriver dans la semaine.
- Est-ce qu’il va faire des changements dans la boîte ?
- J’ai parlé avec lui et pour l’instant il ne compte pas faire de bouleversement. Je vous fais confiance pour n’en parler à personne.
Je hoche la tête puis je vais à mon bureau. Mon bureau se trouve au fond de la pièce, il y a des vitres transparentes.
Pendant toute la matinée, je fais des recherches pour une famille qui aimeraient une grande maison avec piscine.
Vers midi, Bruno vient me voir.
- Comment se passe ta journée ?
- Plutôt bien.
- Alors, qu’est-ce que la patronne te voulait ?
- Me féliciter pour mon travail.
- Un jour, il faudra que tu me dises comment tu fais. Je vais aller déjeuner, tu viens avec moi.
- Avec plaisir.
Après le déjeuner, nous reprenons le boulot.
Chapitre n° 3
Nous sommes le jeudi matin. Hier, je me suis occupée d’une famille qui mettait sa maison en vente. La résidence est magnifique et je sais déjà à qui je vais la proposer.
Le nouveau directeur n’est pas encore arrivé, mais d’après madame Longo, il devrait venir dans la journée.
Vers 14 heures, Madame Longo nous demande de la rejoindre dans la salle de réunion. Bruno et moi, nous, nous asseyions côte à côte. Au bout de quelques minutes, notre chef nous rejoint avec un homme et une femme.
- Depuis la semaine dernière, il y a une rumeur comme quoi j’allais quitter l’agence. Ce n’est pas un bruit, je vais bien partir, mais je ne démissionne pas l’agence. Le PDG m’a demandé d’ouvrir une autre agence à Nice. Notre agence est devenue la plus importante de Toulon.
- Est-ce qu’il va avoir une nouvelle direction ? demande un employé.
- Oui, c’est pour ça que je vous ai fait venir ici, répond madame Longo. Je vous présente monsieur Santoro qui va prendre la direction de l’agence. Je vous laisse prendre la parole.
- Bonjour à tous !
En entendant la voix du nouveau patron, je lève la tête et là c’est le choc, je reconnais l’homme contre qui je me suis cognée, il y a quinze jours. Il est toujours séduisant. Je le vois regarder tous les employés du regard. Ses yeux s’attardent sur moi, je baisse les miens. Bruno me donne un coup de pied, ce qui me fait réagir.
- Quoi ?
- On dirait que tu as vu un fantôme.
- On peut le dire, murmuré-je. C’est l’homme donc je t’ai parlé.
Le regard de Bruno va de moi à notre nouveau patron.
- Plus tard, chuchoté-je.
On arrête de parler pour écouter le nouveau directeur.
- Je m’appelle Paul Santoro, voici ma femme Émilie. Je ne vais pas faire un long discours. Je sais que vous avez aimé avoir Madame Longo comme directrice. Pour l’instant, il n’est pas question que je change quoi que ce soit à vos habitudes. J’ai conscience qu’au début, il va avoir un temps d’adaptation. Dans les prochains jours, je prendrai connaissance de toutes les maisons qu’on propose, je vous verrai aussi un par un. C’est juste pour faire connaissance. J’aime connaître les gens avec qui je travaille. J’aimerais de l’agence soit reconnue, non seulement en France, mais aussi dans d’autres pays et ne pas seulement vendre, mais en louer aussi. Maintenant, vous pouvez retourner au boulot, si vous avez des questions, ma porte reste ouverte.
Tous les employés repartent au travail. Bruno et moi allons dans mon bureau.
- Es-tu sûre que c’est lui ? me demande Bruno en fermant la porte.
- Oui, crois-moi, je n’ai pas oublié son regard, répondis-je.
- Qui aurait pu imaginer que tu avais rencontré le nouveau patron il y a quinze jours, il t’a reconnue ?
- Je ne pense pas. Notre rencontre a duré quelques secondes. On ne s’est pas donné nos prénoms. S’il m’a reconnu, il n’a rien laissé paraître.
- En même temps, il est marié.
- Oui, ça règle le problème.
- En tout cas, ta description est parfaite. Je comprends mieux que tu sois tombée à la renverse quand tu l’as vu.
On frappe à la porte.
- Bonjour, je suis désolé de vous déranger, dit la voix du patron en ouvrant la porte.
- Bonjour, Monsieur.
- Je vais retourner à mon bureau, dit Bruno. Merci pour le conseil, Jude.
Je n’ai pas le temps de lui répondre qu’il est déjà parti. Mon responsable s’assoit sur le fauteuil en face de mon bureau.
- Je voulais vous voir pour vous parler de votre travail, dit-il.
- Ce n’est pas parce que je parlais avec un ami que je n’effectue pas mon travail, dis-je rapidement.
- Ça n’a rien à voir. Madame Longo m’a dit que vous êtes une des meilleures employées et que vous arrivez à satisfaire tous vos clients.
- C’est vrai.
- Continuez comme ça. Une autre chose, ça n’a rien à voir avec le travail. Votre nom de famille, c’est bien Carbone.
- Oui, dis-je en ne voyant pas où il veut en venir.
- Ça vient de l’Italie.
- Pourquoi ?
- Vous êtes originaires d’Italie.
- Euh… Oui et non.
- Comme je l’ai dit, j’aimerais que l’agence grandisse et qu’on vende des maisons secondaires en Italie, aussi en loué. Vu que vous êtes originaire de là-bas et que vous êtes une employée excellente, vous pouvez vous en occuper.
- Ça serait avec plaisir, Monsieur, mais je ne connais pas l’Italie.
- Je veux avoir la meilleure agente sur ce projet, dit mon patron en se levant.
- Je n’ai peut-être pas vécu en Italie, mais je peux trouver des maisons qui peuvent intéresser certains de nos clients.
Il se retourne et me regarde.
- Bien, je vous laisse jusqu’à lundi. Si ce que vous me dénichez est parfait, on ira sur place pour vérifier les annonces. J’allais oublier, vous vous occupez seulement de ça pendant les deux prochaines journées.
- Mais Monsieur, on est déjà jeudi.
- Et alors. Vous pensez ne pas avoir assez de temps pour effectuer ce travail !
- Bien sûr.
Il repart. Je respire de nouveau. Je ne sais pas comment je vais réussir à bosser avec un patron aussi séduisant et sexy. Maintenant, je dois trouver des maisons en vente en Italie. Comment faire ? Je ne connais même pas l’Italie. Oui, mon nom de famille est Italien, mais je ne connais pas le pays. Je vais aller demander à Bruno, il est italien, en plus il a vécu là-bas. Il doit connaître des personnes qui veulent vendre leurs résidences. Je décide d’aller le voir.
- Bruno, j’ai besoin de toi, dis-je en arrivant à son bureau.
- Que veux-tu ?
- Est-ce que tu connais l’Italie ?
- Un peu pourquoi ?
- Le patron m’a demandé de lui trouver des maisons en vente et qu’on peut proposer à nos clients. Comme je sais que tu as vécu en Italie, je me suis dit que tu pouvais m’aider.
- Ça aurait été avec plaisir, mais j’y ai résidé huit ans. Tu sais que j’ai été adopté à l’âge de huit ans par Gisèle et Sylvain, tes parents adoptifs.
- Je sais, mais tu n’as pas gardé des contacts là-bas.
- Non, je suis désolé.
- Pas grave.
- Tu sais, je connais une personne qui pourrait t’aider.
- Quelle personne ?
- Roland ou alors Maurice.
- Je vois, pour Roland, il n’est pas question que je le contacte et pour Maurice, je vais aller le voir.
Avant de retourner à mon bureau, je vais voir Maurice.
- Que puis-je pour toi ?
- Est-ce que tu as des contacts en Italie ?
- J’ai ma famille là-bas, pourquoi ?
- Le patron veut des maisons à vendre et à louer, là-bas.
- Je peux leur demander de se renseigner, mais ils ne sont pas depuis longtemps.
- Pour l’information, pour quand la souhaites-tu ?
- D’ici demain, si c’est possible.
- Je vais voir ce que je peux faire. Est-ce que tu es libre pour aller boire un verre ?
- J’aurai essayé.
Je retourne à mon bureau puis commence à effectuer des recherches sur l’Italie. Je choisis Rome et Venise. J’ai vraiment du mal à trouver des maisons. Ne parlant pas italien, c’est difficile à demander aux gens si leur demeure est en vente.
Le soir, Bruno vient me voir.
- Alors tu as trouvé.
- Les villes oui, les maisons, non.
- Tu sais, j’ai pensé à une chose.
- Quoi ?
- À nos parents adoptifs. Ils doivent connaître l’Italie, car ils nous ont adoptés là-bas.
- Pour toi oui. Ils m’ont adoptée à la mort de mes parents. J’avais quelques mois et ma famille était en France.
- Ils peuvent avoir gardé des contacts.
- Je leur téléphonerais.
- Avant que j’oublie, Maurice m’a dit que tu avais encore refusé son invitation.
- Oui, tu sais pourquoi.
- Jude, ça va faire cinq ans que tu n’es pas sorti avec un homme.
- Je suis bien comme ça.
- Ça te ferait du bien de coucher avec un homme.
Notre chef passe à côté de nous.
- Si vous avez fini, vous pouvez rentrer chez vous, dit-il.
- Je n’ai pas encore terminé mes recherches, dis-je.
- Venez dans mon bureau. On va en parler.
Je le regarde.
- Je t’attends, me dit Bruno.
Je vais voir le patron.
- Vous avez du mal à trouver des maisons, c’est ça.
- Oui, je ne parle pas italien, dis-je.
- Je vois. Communiquez-moi les coordonnées, je les appellerais.
Je lui donne mon calepin où j’ai noté les adresses de certaines résidences en vente. Il l’examine.
- Je vois. Vous avez choisi Rome et Venise.
- Oui, Monsieur. Je pourrai vous avoir d’autres maisons, mais il me faut du temps.
- Je vous rappelle que je veux tous les renseignements sur mon bureau lundi.
- Vous les aurez.
Après lui avoir dit au revoir, je retourne prendre mes affaires et je rejoins Bruno. Dès que je suis seule chez moi, j’appelle mes parents.
- Allô.
- Bonjour, Jude. Comment ça va ?
- Bien, on a un nouveau patron depuis ce matin.
- Comment est-il ?
- Je ne peux pas le dire, ça fait seulement un jour qu’il est là. Je vous appelle, car il m’a demandé de trouver des maisons en vente en Italie.
- Qu’est-ce qu’on peut faire pour toi ?
- Je me suis dit que vous avez sûrement des contacts là-bas. Vous nous avez adopté Bruno et moi et l’on vient de l’Italie.
- Exacte, tu sais qu’on t’a adoptée en France et non en Italie. Pour Bruno, on est allé en Italie le récupérer, mais à chaque fois qu’on s’y rendait, on allait seulement à l’orphelinat. On est désolé, Jude, de ne pas pouvoir t’aider plus.
- Pas de soucis.
Nous continuons à parler pendant quelques minutes puis nous raccrochons.
Le lundi matin, je mets toutes les informations que j’ai pu récupérer. Maurice m’a aussi donné des contacts que je rajoute dans le dossier après avoir vérifié si elles étaient correctes. Dès que c’est bon, je vais jusqu’au bureau de mon patron. La porte est ouverte, mais je frappe quand même. Au moment où je frappe, je le vois lever la tête.
- Bonjour, rentrez et fermez la porte, dit-il.
Je fais ce qu’il me dit.
- Vous pouvez vous asseoir, me dit-il en montrant le fauteuil.
Je m’assois.
- Est-ce que vous avez toutes les informations que je vous ai demandées ?
- Oui, Monsieur, je vous ai tout mis dans ce dossier, répondis-je en posant le dossier sur le bureau.
Mon chef le prend puis l’examine.
- Vous avez fait du beau travail, me dit mon responsable.
- Merci, patron.
- Comme je vous l’ai dit, on va aller en Italie pour vérifier si ces informations sont bonnes. Il n’est pas question qu’on mette des maisons en vente ou à la location sans être sûrs de leurs états.
- Que voulez-vous dire ?
- Vous et moi, nous irons en Italie pour vérifier tout ça.
- Vous savez, je ne suis pas la meilleure personne pour ce travail.
- Au vu du boulot que vous avez fait en deux jours, ça ne fait aucun doute que vous pouvez m’accompagner en Italie.
Il s’approche de moi, pose ses mains sur les accoudoirs du fauteuil. Son visage est près du mien.
- Je vous veux avec moi pour ce voyage. Ordre de votre supérieur.
J’acquiesce
Il penche encore plus sa tête, nos lèvres se touchent presque. Alors que je pense qu’il va m’embrasser, son téléphone se met à sonner. Il appuie sur un bouton, commence à discuter.
- Allô.
- On déjeune ensemble ? demande une voix féminine.
- Je suis occupé, dit mon patron tout en me regardant.
- Tu as quand même une heure pour ta femme.
Mon responsable se relève, prend le téléphone. Je me lève, sors du bureau sans le regarder. J’ai failli l’embrasser, il est marié. Pendant le reste de la journée, je ne le vois pas.
Après une nuit agitée à rêver de mon patron, j’attends Bruno pour qu’il me conduise au boulot. Hier après le travail, il a essayé de savoir ce qu’il s’était passé dans le bureau de notre patron, mais je ne lui ai pas dit la vérité.
Depuis qu’il est devenu le patron, Monsieur Santoro est le premier au bureau à croire qu’il dort sur place. Aujourd’hui, ne déroge pas, il est déjà là.
À peine que je sois installée à mon bureau, monsieur Santoro arrive.
- Bonjour, que puis-je pour vous ? demandé-je
- Nous partirons vendredi matin !
Devant mon air stupéfait, mon patron ajoute.
- Je vous l’ai dit, on va tous les deux en Italie vérifier si les informations que vous avez trouvées sont bonnes. J’ai examiné le dossier que vous m’avez donné hier. Personne d’autre n’aurait fait mieux.
- Mais…
- Il n’y a pas de, mais, Madame Carbone ! s’exclame mon patron. Soyez prête vendredi à 10 heures. Notre avion décolle à 13 heures 35, on restera une semaine.
Sans que je puisse dire quelque chose, mon chef est déjà parti.
Chapitre n° 4
Tout le reste de la semaine, je pense à mon séjour avec mon patron. Quand j’ai informé Bruno, il a été surpris aussi. Bien sûr, il m’a dit de faire attention. Pour être sûr que je vienne, mon patron a décidé de venir me chercher chez moi. Il doit être là dans vingt minutes et ma valise est enfin fermée. J’ai mis des vêtements pour la pluie et le chaud.
En revanche, je ne sais pas comment je vais faire pour ne pas craquer. Dès que je le vois, je le trouve de plus en plus charmant. Mardi quand nous avons failli nous embrasser, je regrette qu’il ne l’ait pas fait. Je n’aurais qu’à penser à sa femme si ça arrive de nouveau.
Mon interphone sonne.
- Vous êtes prête.
- Oui, monsieur, je descends.
Je prends ma valise, ferme ma porte d’appartement, je descends. Arriver en bas je vois mon patron appuyé contre une voiture, c’est une Ferrari noire. Mon chef s’approche de moi.
En gentleman, il se saisit de ma valise.
- Vous avez mis du plomb dans votre valise ! s’exclame-t-il en la mettant dans le coffre.
- Non, j’ai juste pris des vêtements pour tous les temps.
- Je vois, dit-il en fermant le coffre.
Dès qu’on est dans la voiture, mon chef démarre.
Quelques minutes après notre départ, monsieur Santoro me parle.
- Je sais que vous n’étiez pas d’accord pour venir avec moi en Italie, je suis sûr que vous allez être parfaite.
- Je ne suis toujours pas sûre d’être la bonne personne pour vous accompagner, le contredis-je.
- Vous allez arrêter de vous rabaisser ! s’exclame mon patron.
Voyant mon visage étonné, il ajoute :
- Si c’est par rapport à ce qu’il a failli se passer entre nous cette semaine, il faut me le dire. Si c’est ça, je vous demande de m’excuser. Je n’ai pas l’intention de tromper ma femme. C’est juste que je vous trouve attirante, j’ai failli me laisser aller pendant quelques secondes.
- Non, ça n’a rien à voir. Ça serait plus justifié de prendre un agent plus qualifié pour vous accompagner.
- Vous avez raison, mais je suis le patron et pour moi, vous êtes qualifiée pour m’accompagner. Vous êtes une des meilleures employées. De plus, vous êtes originaire de là-bas.
- Euh… Vous vous trompez.
- Vous n’avez pas vécu en Italie.
- D’après ce que je sais, ma famille a résidé en Italie, mais elle est partie du pays juste après ma naissance. J’ai dû y vivre seulement quelques mois.
- Donc, vous ne connaissez pas l’Italie alors que c’est dans ce pays que vous avez vu le jour.
- Est-ce que vous savez dans quelle ville vous êtes née ?
- Oui, je suis née à Florence.
- Je trouve bizarre que vous n’ayez pas mis des maisons de Florence. C’est une belle agglomération.
- Je peux seulement vous croire, Monsieur.
Nous sommes enfin arrivés à l’aéroport. Après avoir garé la voiture, nous allons enregistrer nos bagages et nous allons à la porte d’embarquement. Pendant que nous attendons que l’embarquement débute, je prends mon téléphone pour envoyer un message à Bruno.
« Bonjour, je suis à l’aéroport. L’embarquement
ne va pas tarder, je t’envoie un texto quand j’arrive en Italie. »
Je reçois une réponse rapidement.
« Bonjour, tu as la chance de partir. Je te rappelle que notre patron est marié. »
« Merci de me le rappeler. Je n’ai pas l’intention
de faire quoi que ce soit ».
Comme on nous annonce notre vol, je remets mon portable dans ma poche.
- Il faut qu’on y aille, je ne vous ai pas dit, mais j’ai demandé qu’on nous prenne des places en business.
- Ce n’était pas la peine, dis-je d’un air étonné. On a seulement environ 2 heures 30 de vol.
- Peut-être, mais je veux être à l’aise durant le vol. Je veux avoir la possibilité de relire vos informations sur les maisons. On va aller à Rome en premier puis après Venise.
- Si je peux me le permettent, pourquoi, Rome plutôt de Venise ?
- Je savais que j’avais oublié quelque chose. On reste jusqu’à lundi à Rome le temps d’aller voir les maisons que vous avez sélectionnées. Puis dès lundi soir, on ira à Venise.
Quand tous les passagers sont montés dans l’avion puis que les portes sont fermées, l’avion se met à rouler sur la piste et décolle. Pendant le trajet, jusqu’à Rome, mon patron relit mon dossier. Au bout d’une heure, j’ose enfin dire :
- Monsieur, vous allez finir par connaître par cœur le dossier.
Il se tourne vers moi, me lance un regard discret avant de se replonger dans le dossier. Au bout de quelques minutes, je le vois refermer le dossier.
- J’oublie que c’est votre premier voyage, murmure-t-il après quelques instants.
- Ce n’est pas mon premier voyage.
- Êtes-vous certaine ?
- Oui, j’ai déjà voyagé. D’accord, je voyage surtout quand je suis en vacances, ajouté-je sous son regard pénétrant.
- Donc si je comprends bien c’est bien votre premier voyage pour le travail.
J’acquiesce.
- Je vois, dites-moi ce que vous appréhendez.
Je ne peux pas lui dire que je le trouve séduisant, sexy et que j’ai envie de l’embrasser.
- J’ai peur de ne pas avoir un avis objectif sur les maisons. Je sais que je suis bonne pour en vendre, mais de là à dire si l’on peut les proposer, il y a un pas, finis-je par dire.
- Croyez-moi, vous serez parfaite, dit-il en posant sa main sur mon bras.
Elle est douce et chaude à la fois. Nous, nous regardons, il penche son visage vers moi. Nous entendons la voix du commandant qui nous informe que nous commençons à descendre et nous informe qu’il est temps que nous attacher. Mon chef retire sa main et s’attache sans un mot. C’est la deuxième fois que ça arrive, il est prêt à m’embrasser. Je ne cache pas que j’aimerais sentir une fois ses lèvres sur moi.
Dès que nous sommes sortis de l’aéroport, mon patron me parle.
- J’ai loué une voiture pour la semaine, ça va nous permettre d’aller jusqu’à l’hôtel puis pour aller voir les maisons, mais aussi d’être libres pour rejoindre Venise lundi. On peut aussi utiliser la voiture pour visiter la ville.
- Pourquoi ? On peut prendre un train jusqu’aux maisons puis on peut aller prendre le train pour aller à Venise.
- Il n’y a même pas cinq minutes que vous m’avouez avoir peur de ne pas être à la hauteur et maintenant vous me corrigez, murmure mon chef. Vous avez raison, mais on sera plus tranquille. Je voulais m’excuser pour tout à l’heure, je ne sais pas ce qu’il m’arrive. Dès que vous êtes près de moi, je perds mes moyens.
- J’ai déjà oublié, le rassuré-je.
Je ne vais pas lui avouer que j’aimerais qu’il m’embrasse au moins une fois. Nous allons chercher la voiture qu’il a louée. En la voyant, je reste sans voix, c’est une Mercedes-Benz.
- C’est la boîte qui paye, autant en profiter. Avant de partir, j’aimerais qu’on se tutoie. Si nous voulons passer pour des clients, il vaut mieux être crédible.
- D’accord. Mais rassurez-moi, on ne va pas dormir dans la même chambre ! m’exclamé-je, même si j’aimerais bien dormir avec lui.
Nous partons enfin en direction de l’hôtel, A. Roma Lifestyle Hotel.
À la réception, mon patron parle italien avec le réceptionniste.
- Bonjour, j’ai réservé la suite présidentielle au nom de Santoro.
- Bonjour, en effet, dit le réceptionniste en regardant sur le planning. Monsieur Rizzo va vous emmener jusqu’à vos chambres puis il va s’occuper de vos bagages.
Dès que nous avons les clés, nous suivons le bagagiste. Dès que nous sommes arrivés, je remarque que mon patron m’a menti, il a réservé une chambre. J’attends qu’on soit seul pour lui dire ce que je pense.
- Vous m’avez dit que vous avez réservé deux chambres ! m’exclamé-je.
- J’ai seulement dit qu’on ne dormirait pas dans la même chambre, dit-il. Il y a deux chambres. Je nous ai réservé la suite présidentielle. Viens, je te fais la visite.
- Attends, tu as l’habitude de venir dans cet hôtel.
- Dans mon ancien travail, je voyageais beaucoup.
Mon patron me fait visiter la suite. Je peux remarquer qu’il a dit vrai, il y a deux grandes chambres avec dressings et une baignoire de luxe. Un grand salon avec des canapés et des chaises longues meublent la pièce, une grande terrasse panoramique, avec une vue imprenable sur le dôme de Saint-Pierre.
- C’est magnifique, dis-je tellement que je suis éblouie.
- Je suis content que ça te plaise. Je te propose qu’on se rafraîchisse puis je t’invite à faire un tour en ville et ce soir je t’invite à dîner dans un restaurant que je connais.
- Euh… D’accord, bégayé-je.
Je vais dans une chambre puis pose ma valise sur le lit double. Après avoir pris une douche, j’envoie un message à Bruno.
« Nous sommes bien arrivés, si tu voyais la
chambre, tu serais surpris. »
J’envoie aussi une photo de la chambre. Bien sûr, j’ai une réponse directe.
« Wouah. Profite bien. Je ne parle pas du patron. »
« J’avais compris. »
Je ne lui avoue pas ce qu’il a failli se passer dans l’avion. Avant d’aller retrouver mon patron, je saisis une robe rouge, elle est fendue sur le côté et me met en valeur. Je me mets aussi un peu de gloss. Vous pouvez penser que je veux draguer mon patron, ce n’est pas mon but. Dès que je suis prête, je rejoins le salon où je vois mon patron adosser contre le canapé. Je le regarde en détail. Il a mis un jean noir et une chemise blanche.
- Prête pour une petite visite ? me demande-t-il en me regardant.
Dans l’ascenseur, nous ne nous parlons pas. Je sens le regard de Paul, quand mes yeux croisent les siens, je peux lire le désir qu’il a pour moi. Nous, nous ne quittons pas des yeux. Paul penche une nouvelle fois son visage vers moi. Il pose une main sur ma hanche, comme s’il voulait m’approcher plus près de lui. Alors que ses lèvres sont à quelques millièmes des miennes, les portes de l’ascenseur s’ouvrent. Sans un mot, il me saisit la main et m’emmène dehors. Sa main est chaude, douce. Ça fait la troisième fois que nous ne sommes pas loin de franchir la limite. Je ne sais pas à quoi il joue.
En revanche, je parle dès que nous sommes dehors.
- Où va-t-on ?
- À la réserve naturelle de la vallée des Casli. On ira dîner après.
Pendant toute la balade, il me propose de l’appeler par son prénom, une chose que j’ai du mal à faire.
Vers 19 heures, nous allons au restaurant qui se nomme La Tavena Pizzeria Bisteccheria. Quand nous entrons, je suis tout de suite sous le charme. Le restaurant est grand, lumineux. Les tables sont couvertes avec des nappes bleu ciel. Au mur, il y a de beaux tableaux qui représentent Rome.
Quand un serveur arrive vers nous, dans un italien parfait, Paul lui demande une table pour deux.
- Comment ça se fait que tu parles très bien l’italien ? l’interrogé-je dès qu’on est assis.
- Quand on est arrivé, je t’ai dit qu’avec mon ancien boulot, je voyageais beaucoup.
- Oui, je ne vois pas le rapport.
- Il n’y en a pas. J’ai vécu en Italie jusqu’à mes dix-huit ans. Il me reste encore des restes de mon enfance. J’admets que revenir au pays aide beaucoup. Est-ce que tu parles italien ?
- Non, comme je te l’ai dit, ma famille est partie d’Italie après ma naissance.
- Ils n’ont jamais parlé italien devant toi.
- Non, j’aurais aimé connaître la langue, murmuré-je.
Le serveur vient vers nous pour prendre notre commande. Nous commandons deux pizzas. Dès qu’il est parti, nous reprenons notre conversation.
- Est-ce que tu sais pourquoi ta famille est partie d’Italie ?
- Pour tout te dire, mes parents n’ont pas eu le temps de me donner la raison. Ils sont décédés un an après ma naissance, dis-je en commençant à sangloter.
- Je suis désolé de l’apprendre, murmure Paul en me prenant la main.
- Tu ne pouvais pas le savoir.
- Est-ce que tu sais comment ils sont décédés ? Tu n’es pas obligé de me répondre.
- J’aimerais pouvoir répondre à cette question, mais je ne connais pas la réponse. J’ai été adopté rapidement après.
Le serveur arrive avec nos pizzas. Nous mangeons en silence. Dès que nous avons réglé l’addition, nous rentrons à l’hôtel. Depuis que je lui ai avoué que mes parents étaient décédés, je n’ai plus ouvert la bouche. Paul respecte mon silence et j’apprécie.
Dans notre suite, Paul me parle.
- Jude, je te demande pardon de t’avoir replongée dans une période difficile pour toi.
- Tu n’as rien à te faire pardonner, murmuré-je.
- Je vois bien que ça te perturbe, tu es restée silencieuse depuis.
- Je vais bien, c’est juste que je ne pensais pas qu’en parler me ferait aussi mal.
Voyant que je tremble, Paul passe un bras autour de ma taille.
- Jude, ça va.
- Oui, ce n’est rien juste un peu de fatigue. La journée a été bien remplie.
- Va dormir, on fera un résumé de la journée demain.
Paul me lâche dès qu’il est sûr que je peux tenir sur mes jambes. Alors que je vais ouvrir ma porte de ma chambre, je sens deux bras me retourner. Je croise le regard de Paul, ses yeux me clouent sur place tellement qu’ils sont pénétrants. Je vois sa tête se pencher vers moi, je sens ses lèvres se poser sur les miennes. Je suis surprise, mais je lui rends son baiser. Paul l’intensifie soudain. Sa langue cherche la mienne. Dès qu’il la trouve, il la caresse. Nos langues s’enroulent ensemble. Je passe mes bras autour de son cou. Ses mains partent en exploration de mon corps. Je finis par rompre notre baiser.
- On ne peut pas faire ça, dis-je, confuse.
- Je sais, c’est plus fort de moi, j’en avais envie depuis notre première rencontre.
- Il ne faut pas que ça se reproduise.
Paul me lâche, je profite pour rentrer dans ma chambre. Il me faut longtemps pour trouver le sommeil. Je n’arrête pas de penser au baiser que Paul et moi, nous avons échangé. Dire que je n’ai pas aimé ce serait mentir. J’ai ressenti du désir jusqu’à mon entrejambe. Au moment où j’ai senti que j’étais à ça, de perdre le contrôle, j’ai rompu notre baiser, car je me suis souvenue de sa femme. Je ne veux pas briser leur couple. Il m’a dit qu’il en avait envie depuis notre première rencontre. Est-ce que c’est celle où je me suis littéralement cogné contre lui ou le jour où il a pris sa place au travail ? Durant la nuit, je fais un cauchemar, c’est toujours le même depuis mon enfance. J’avais arrêté de le faire depuis des années, mais depuis que j’ai commencé à chercher des maisons à vendre en Italie, il est revenu.
Chapitre n° 5
Après une nuit assez agitée, je me lève. Je n’ai pas arrêté de repenser au baiser que Paul et moi, nous avons échangé, mais aussi j’ai rêvé de mon enfance. Je prends tout mon temps, pour rejoindre le salon.
Quand je sors de ma chambre, je vois directement mon patron. Ne sachant pas comment lui dire bonjour, je m’assois sur une chaise.
Quelques minutes plus tard, Paul se gratte la gorge.
- Je suis désolé pour ce qu’il s’est passé hier soir, murmure-t-il. Je n’aurais jamais dû t’embrasser.
- Je t’ai rendu ton baiser, dis-je.
- Jude, si je te dis que je regrette, ça serait mentir. J’ai adoré t’embrasser, je pourrai recommencer.
- Il ne faut pas que ça se reproduise.
- Je suis d’accord. Bien, maintenant qu’on a mis les choses aux clairs, on va pouvoir continuer notre séjour.
Je hoche la tête.
Durant le reste de la semaine, nous ne parlons pas un instant du baiser que nous avons échangé. Nous avons visité Rome et Venise. Tout le long de la semaine, nos relations sont professionnelles. Nous pouvons mettre en vente et en location les maisons.
C’est notre dernière nuit à Venise. Pour la huitième fois, je passe la soirée dans ma chambre. Alors que j’ai commencé mon livre « Fausse fiancée et vrais ennuis » de Kim Grey, Paul frappe à la porte de ma chambre.
- Tu ne vas pas me laisser seule pour notre dernière soirée, dit-il.
- Je suis occupé.
Il s’approche de mon lit, m’arrache mon livre de mes mains.
- Eh ! m’exclamé-je.
- Je sais qu’il y a une gêne entre nous depuis la première soirée, ça ne doit pas nous empêcher de profiter.
Je le regarde pour essayer de savoir ce qu’il me propose en vrai.
- Ce n’est pas ce que tu crois, dit-il en voyant mon air étonné. Je te propose juste qu’on reste dans notre suite pour dîner et l’on oublie les problèmes.
- Je ne peux pas oublier, ce qu’il s’est passé, dis-je avec un air de tristesse.
Paul me prend les mains puis plonge ses yeux dans les miens.
- Moi non plus, je n’arrive pas à oublier. Je sais que c’est moi qui t’aie embrassé le premier.
Voyant que je m’apprête à parler, il pose un doigt sur ma bouche.
- La vérité c’est que si je pouvais je recommencerais, mais je suis marié. Même si en ce moment, c’est compliqué avec ma femme, je ne peux pas la tromper.
- Je n’ai jamais connu un homme aussi fidèle, dis-je. Je suis d’accord pour dire que tu m’as embrassé le premier, mais je t’ai rendu ton baiser.
- Mais tu l’as rompu à temps. Si l’on avait continué, on aurait franchi la limite, dit-il tout en se penchant vers moi.
Alors qu’il va pour m’embrasser, je le repousse.
- Non ! m’exclamé-je.
- Tu as raison. Je te promets qu’on va juste profiter de la soirée. Je te laisse, tu fais comme tu veux, mais je serais très heureux que tu te joignes à moi.
Paul me laisse, il laisse la porte ouverte en sortant. Quelques minutes plus tard, je sors de ma chambre pour le rejoindre. Dès qu’il me voit, il sourit.
- Je te propose qu’on oublie le travail et tout le reste juste pour la soirée, dit-il en se levant du canapé.
J’acquiesce.
- Je te promets aussi que je ne t’embrasser plus, bafouille-t-il.
- Je te promets aussi de ne rien tenter, dis-je.
D’un coup, nous nous mettons à rire. Juste après nous dînons tout en parlant. Vers la fin du dîner, Paul met un peu de musique.
- Qu’est-ce que c’est ? l’interrogé-je.
- Canzone, une musique instrumentale italienne, me répond Paul.
Je le vois s’approcher de moi, me tendre la main.
- Veux-tu danser avec moi ?
Pendant quelques secondes, je regarde sa main avant de la saisir. Au début, je le laisse menait la danse, je pose mes mains sur son torse. Paul passe un bras autour de ma taille, nous continuons à danser quelques minutes. À la fin de la musique, je me détache de Paul, mais il me ramène à lui. Au moment où je lève mon visage, les lèvres de Paul sont sur les miennes, je lui rends son bisou. Notre baiser devient rapidement intense, il me soulève, je sens mes pieds se décoller du sol. Il passe une main sur ma nuque pour m’approcher encore plus près de lui. Il me faut tout mon courage pour rompre notre baiser.
- Il faut…
Paul me fait taire en m’embrassant de nouveau, cette fois-ci, je le repousse. Il se frotte contre mon bassin pour que je sente son sexe en érection.
- Jude, je sais à quoi tu penses, mais j’ai envie de toi.
Paul m’embrasse, j’essaie de résister, mais je finis par lui rendre son baiser. Sa main descend jusqu’à ma cuisse qu’il caresse doucement, je sens qu’il remonte le bas de ma robe que j’ai mise aujourd’hui.
- Si tu me dis d’arrêter, je le ferai, murmure Paul contre mes lèvres.
Au fond de moi, je sais que je devrais mettre à terme à tout ça, je n’y arrive pas. Ça fait depuis que je l’ai rencontré que j’ai envie de sentir sa bouche sur moi et qu’il me fasse l’amour.
- Continue, gémis-je en sentant sa main contre mon string en dentelle.
Il n’en vaut pas beaucoup plus pour que Paul m’embrasse. Il me surélève, mes jambes se placent naturellement autour de sa taille. Tout en continuant à m’embrasser, il marche jusqu’à une chambre. Il me fait descendre très lentement contre son corps. Nos regards se croisent. Je remarque que ses yeux sont devenus plus sombres et remplis de désir.
- Déshabille-toi, souffle-t-il.
Je le contemple, je commence à me déshabiller doucement. Au moment où je vais pour enlever mon soutif, il m’arrête avant.
- Je vais le faire, dit-il, en tirant sur les agrafes.
Il l’enlève et pince mes tétons au passage. Il prend un de mes seins dans sa main commence à le caresser. Tout en me regardant, il pose ses lèvres dessus mon sein et le suce. Je me cambre pour qu’il puisse avoir plus facilement accès. Il me fait reculer jusqu’à ce que mes jambes touchent le lit. Il me renverse dessus, s’allonge sur moi. Nous nous embrassons. Paul me fait de légers baisers sur mon cou, sa bouche descend au niveau de ma poitrine. Il lèche mes seins, au début, il les suce doucement et il tire sur mes tétons, je gémis de plaisir. Nos yeux se croisent. Paul m’embrasse de nouveau, je sens sa main descendre lentement mon string.
Je le vois s’installer entre mes cuisses qu’il écarte. Je sais que nous devrions arrêter ce que nous faisons, je n’arrive pas. Nous avons franchi la limite depuis le premier baiser. Paul commence à cajoler mon clitoris puis sa langue est sur mon sexe. Il le lèche lentement, il rentre sa langue dans mon sexe, je sursaute au moment où je la sens. Paul s’arrête.
Il demande :
- Ça va.
Rassurer, Paul recommence à effleurer mon clitoris et sans prévenir, il enfonce sa langue dans mon sexe.
- Oh ! Mon Dieu, continu, ne t’arrête pas.
Il continue ses mouvements, je jouis. Je sens le lit bouger, quelques instants plus tard, Paul s’allonge à côté de moi, je remarque qu’il est nu. Il m’embrasse pour que je goûte mon plaisir.
- J’ai envie de m’enfoncer en toi, me dit-il.
- Depuis le premier jour, j’ai envie de toi aussi. Je sais que c’est mal, tu es marié, mais c’est plus fort que moi.
- Pour moi aussi, c’est plus fort, je suis attiré par toi. Je me dis que si nous, nous laissons aller cette nuit, cette attirance partira.
- Tu m’attires aussi. Qu’est-ce qu’on fait ?
- À toi de me dire, je ne veux pas te forcer.
Je décide de ne plus réfléchir et l’embrasse. Paul se met de côté et me regarde.
- Es-tu sûr de toi ?
J’acquiesce.
Paul passe sa main entre nos corps et enfonce un doigt en moi.
- On a un problème de taille, je n’ai pas de préservatif. J’en ai trouvé dans la salle de bains, je veux te sentir totalement. Je ne ferai rien sans ton consentement, chuchote-t-il.
- Je préfère que tu mettes un préservatif, dis-je après réflexion.
Je prends la pilule, mais je ne veux pas prendre le risque. Paul reste tout même un homme marié.
Je le vois prendre un sachet noir qu’il déchire. Je suis étonnée qu’il ait déjà un préservatif sur la table de nuit.
- Tu avais tout prévu.
- Non, je suis juste prévoyant. Je me suis douté que ça allait arriver.
Il met le préservatif sur son sexe dur, s’allonge sur moi et m’embrasse. Son sexe trouve facilement l’entrée du mien. Il le fait rentrer lentement, il le sort, le rentre puis le ressort, plonge jusqu’à la garde. Il ne bouge plus, Paul me regarde.
- Tu es étroite, tu serres à fond mon sexe, dit-il en le ressortant.
- Fais-moi l’amour.
- Avec plaisir.
Il enfonce de nouveau son sexe et commence à bouger. Mon bassin suit le rythme. Je mets mes mains sur ses fesses arrondies, et avec mes jambes, je l’aide à s’enfoncer plus loin en moi. Je sens l’orgasme arriver.
- Oh ! Mon Dieu, j’y suis presque.
Paul passe une main entre nos deux corps et caresse mon clitoris. Je jouis en quelques instants. Il me suit juste après. Il se retire tout de suite, enlève le préservatif, s’allonge à côté de moi. Nous passons la nuit à faire l’amour. Je dois admettre que Paul est un amant donc les femmes en raffolent. Il s’est y faire, à chaque fois, je me dis que je ne peux plus jouir Paul me prouve le contraire et mes orgasmes sont plus en plus puissant. Après un quatrième orgasme, nous endormons. Pour la première fois depuis que nous sommes en Italie, je dors bien.
Le lendemain quand je me réveille tout me revient à l’esprit. J’ai fait l’amour, pas d’une seule fois, mais quatre fois. Je l’ai laissé me lécher, me doigter alors que personne ne me l’avait fait. Si ce n’était que mon patron, ça irait, mais c’est un homme marié, doucement pour ne pas réveiller Paul, je sors du lit, je vais dans ma chambre et m’enferme.
Au bout de quelques minutes, j’entends du bruit dans le salon, au lieu de rejoindre Paul, je prépare mes affaires pour partir.
Je le rejoins dès que ma valise est prête. Je le vois assis sur le canapé la tête sur les genoux. Quand je fais du bruit, il se tourne vers moi. Je remarque tout de suite, ses yeux. Cette nuit, ils étaient remplis de désir, ce matin ils sont comme éteints.
- Bonjour, bafouillé-je.
- Bonjour, marmonne-t-il.
Nous ne nous quittons pas du regard. Je finis par détourner les yeux.
- Je suis désolé, chuchoté-je.
En quelques pas, Paul m’a rejoint, m’attire contre lui.
- Ne sois pas désolée. Je suis aussi fautive. Pour tout te dire, je ne sais même pas comment me comporter maintenant. Je ne vais pas te dire que je regrette, ce qu’il s’est passé cette nuit, ça serait te mentir, dit-il en me regardant dans les yeux.
- Je…
Paul me fait taire en posant ses lèvres sur les miennes, je le repousse.
- On doit arrêter ça ! m’exclamé-je.
- Jude, nous avons déjà franchi la limite cette nuit. Tu ne peux pas nier cette attirance qu’on ressent l’un pour l’autre. Je pensais qu’en passant une nuit avec toi, je ne serais plus attiré par toi, elle est toujours là, cette attirance.
- On ne doit plus franchir cette limite. Bordel ! tu es marié. Je ne veux pas briser un couple.
Je m’éloigne de lui.
- Jude ! S’il te plaît.
- Non, nos relations seront seulement professionnelles à partir de maintenant.
- Comme tu veux, dit Paul avec tristesse. Je vais préparer ma valise, on partira juste après.
Dès qu’il n’est plus là, je m’assois sur le canapé et je me mets à pleurer. En l’attendant, mon portable émet un bip. Je lis le message que j’ai reçu d’un numéro inconnu.
« Arrêtez de tourner autour de votre patron. Ce n’est pas un homme pour vous. »
Trente minutes plus tard, Paul sort de sa chambre avec sa valise. Dès qu’il me voit, il s’approche de moi.
- Jude, que se passe-t-il ?
- Ça ira, je suis juste triste de rentrer, mens-je
- Moi aussi.
Paul m’aide à me lever, il essuie mes larmes avec sa main.
- Je ne t’ai pas dit, mais tu as fait du beau boulot pendant cette semaine.
- Tu dis ça juste pour me faire plaisir.
- Non, c’est la vérité. Allez, viens, notre avion décolle dans 4 heures.
Nous partons pour l’aéroport. Pendant tout le trajet qui nous ramène à Toulon, nous ne parlons pas. Pour ma part, je me suis plongée dans la lecture de mon livre. De temps en temps, je sens le regard de Paul sur moi. Bien sûr, il est fautif, mais je le suis aussi. J’aurais dû l’arrêter hier soir. Je mentirais si je disais que je le regrette, car ce n’est pas le cas. J’ai adoré tout ce qu’il m’a fait cette nuit. Je n’avais jamais connu autant de plaisir en une seule nuit.
Je suis une femme de 37 ans, dotée d’une grande sensibilité et d’une réserve naturelle, ce qui me rend plutôt timide et peu encline à l’approche des autres. Mon existence se distingue par ma discrétion, même envers mes proches. Révéler mes pensées et émotions reste une tâche ardue pour moi, nécessitant du temps avant que je ne me confie à autrui. L’écriture représente à la fois une passion profonde et un moyen thérapeutique pour moi. Malgré ma dyslexie, ma passion pour l’écriture demeure intacte.
Bonjour Sarah,
Je rejoins totalement l’avis de Engy.
Bon courage pour la suite, ne lâche pas l’affaire !
Bonjour,
Merci, pour le conseil. Je ne compte pas lâcher. ça fait un an que j’ai écrite cette histoire. Je me suis replonger dedans il n’y a pas longtemps.
Bonsoir.
Merci beaucoup. Pour ce roman, j’ai commencer à le réécrire. J’ai un doute sur l’intrigue et les passages qui sont un peu plus chaud que je n’ai pas encore publier
Salut Sarah,
Je pense sincèrement que les passages sensuels devraient être intégrés à l’histoire de manière essentielle, plutôt que d’être ajoutés simplement pour le plaisir. Mon conseil serait de d’abord développer les personnages et leurs relations avant d’introduire ces moments. Une fois que tu as retravaillé ton intrigue, n’hésite pas à solliciter l’avis de tes amis ou de ta famille. Sois directe et demande-leur d’être francs avec toi. Ils pourraient te donner des retours précieux. Sois confiante dans tes choix et dans ton écriture. Bonne continuation !
Bonjour,
Merci pour le conseil. Je vais faire comme tu le dis. Je vais développer les relations de mes personnage.
Bonsoir Sara,
J’ai fini le premier chapitre ! Bravo !
Les dialogues sonnent justes et naturels, contribuant à la crédibilité du récit.
Heureuse de vous lire !