Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
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Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
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ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
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Malinement, tout près, tout près.
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Par la nature, heureux comme avec une femme.
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On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
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Et la mère fermant le livre du devoir
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. . . . . . . . . . . . . .
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Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
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On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
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M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
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Et la mère fermant le livre du devoir
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. . . . . . . . . . . . . .
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prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
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ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
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Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
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. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
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prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
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Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
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homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
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Paul VERLAINE
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. . . . . . . . . . . . . .
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prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
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je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
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jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
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ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
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. . . . . . . . . . . . . .
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Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
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M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
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Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
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L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
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Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
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Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
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. . . . . . . . . . . . . .
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prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
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Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
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Paul VERLAINE
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. . . . . . . . . . . . . .
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Malinement, tout près, tout près.
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On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
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. . . . . . . . . . . . . .
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prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
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Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
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J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
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Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
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Paul VERLAINE
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Par la nature, heureux comme avec une femme.
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Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
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. . . . . . . . . . . . . .
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J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
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Paul VERLAINE
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supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
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encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
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ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
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. . . . . . . . . . . . . .
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Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
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Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
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je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite 44
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite 55
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
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. . . . . . . . . . . . . .
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J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
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encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
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Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
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M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
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Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
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. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
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prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
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J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
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ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
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. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
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prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
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. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
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Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
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J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
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ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
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. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
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Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
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pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
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Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
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. . . . . . . . . . . . . .
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eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
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encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
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homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
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Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
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On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
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Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
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prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
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J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
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Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
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Paul VERLAINE
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Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
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Paul VERLAINE
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Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
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On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
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Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
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J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
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Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
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ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
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Aussi la Comédie en trois baisers :
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Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
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Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
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. . . . . . . . . . . . . .
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J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
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Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
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Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
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Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
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. . . . . . . . . . . . . .
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prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
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Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
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M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
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. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
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prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
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homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
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M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
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. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
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prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
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Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
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homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
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Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
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M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
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Et la mère fermant le livre du devoir
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Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
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. . . . . . . . . . . . . .
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prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
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homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
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Paul VERLAINE
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Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
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Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
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Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
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J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
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Paul VERLAINE
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Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
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Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
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Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
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Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
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Paul VERLAINE
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Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
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Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
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Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
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J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
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Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
Suite
Aussi la Comédie en trois baisers :
. . . . . . . . . . . . . .
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Sensation, où le poète adolescent va loin, bien loin, comme un bohémien.
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Roman :
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que Rimbaud, quand il écrivait ce vers, n’avait
pas encore seize ans. Évidemment il se « vieillissait » pour mieux plaire à
quelque belle… de très probablement son imagination.
Ma Bohème, la plus gentille sans doute de ces gentilles choses.
Comme des lyres je tirai les élastiques
De mes souliers blessés près de mon cœur.
M e s PeƟtes amoureuses, les Poètes de sept ans, frères franchement
douloureux des Chercheuses de poux :
Et la mère fermant le livre du devoir
S’en allait satisfaite et très fière sans voir
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminence
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
. . . . . . . . . . . . . .
Quant aux quelques morceaux en prose qui terminent le volume, je les
eusse retenus pour les publier dans une nouvelle édiƟon des œuvres en
prose. Ils sont d’ailleurs très beaux mais tout à fait dans la note des
Illuminations et de la Saison en Enfer. Je l’ai dit tout à l’heure et je sais que
Extrait Arthur Rimbaud : Oeuvres complètes Arthur Rimbaud
je ne suis pas le seul à le penser : Le Rimbaud en prose est peut-être
supérieur à celui en vers…
J’ai terminé, je crois avoir terminé ma tâche de préfacier. De la vie de
l’homme j’ai parlé suffisamment. De son œuvre je reparlerai peut-être
encore.
Mon dernier mot ne peut-être ici que ceci : Rimbaud fut un poète mort
jeune mais vierge de toute plaƟtude ou décadence ― homme il fut un
homme mort jeune aussi mais dans son vœux bien formulé
d’indépendance et de haut dédain de n’importe quelle adhésion à ce qu’il
ne lui plaisait pas de faire ni d’être.
Paul VERLAINE
c’est un peu répétitif